Éducation - Le gouvernement libéral doit cesser la provocation
QUÉBEC, le 30 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, Alexandre Cloutier, demande au gouvernement libéral de cesser de provoquer les enseignants et les autres travailleurs de l'éducation, et de négocier de bonne foi afin d'en arriver à un règlement qui permettra le renouvellement de leurs conventions collectives.
« Le gouvernement libéral n'a que lui-même à blâmer pour la semaine de perturbations que nous venons de vivre dans les écoles de toutes les régions du Québec. Après des mois de discussions, il n'a toujours pas daigné faire d'offre décente aux enseignants et aux professionnels du milieu de l'éducation, préférant jouer la carte de la provocation. Le gouvernement doit renoncer à son intention d'appauvrir les travailleurs et commencer à négocier de bonne foi », a déclaré Alexandre Cloutier.
Aujourd'hui, après quatre journées de grève touchant toutes les écoles publiques du Québec, le Parti Québécois a questionné le ministre de l'Éducation pendant deux heures à l'Assemblée nationale, à l'occasion d'une séance d'interpellation portant sur la perte de confiance généralisée du réseau de l'éducation à son égard. À cette occasion, Alexandre Cloutier a insisté sur le fait que la mobilisation des derniers jours est sans précédent. « Jamais je n'ai reçu autant de messages de parents, d'enseignants et d'autres professionnels de l'éducation. Unanimement, ils se disent inquiets de l'impact des coupes en éducation, de la suppression de centaines de postes de spécialistes - des techniciens en éducation spécialisée, des orthophonistes, des orthopédagogues, des psychoéducateurs - et de la diminution des services pour les élèves à besoins particuliers, entre autres. Ces gens ont raison. Les compressions qu'impose le ministre compromettent directement les chances de réussite des élèves. C'est toute une génération qui risque de faire les frais des politiques à courte vue des libéraux », a-t-il ajouté.
Enfin, quant au renouvellement des conventions collectives des enseignants et des autres travailleurs de l'éducation, Alexandre Cloutier estime que le gouvernement doit cesser d'alimenter la tension sociale et reconnaître la juste valeur de leur travail. « Je ne connais pas un travailleur au Québec qui accepterait qu'on réduise son pouvoir d'achat chaque année pendant cinq ans. L'intransigeance du président du Conseil du trésor rend impossible tout règlement. Je lui rappelle que l'éducation, ce n'est pas une simple colonne de chiffres. C'est un investissement dans notre réussite collective », a-t-il conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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