Efficacité et cohérence pour Montréal - « La CAQ a le mérite de brasser le statu quo intenable » - Louise Harel
MONTRÉAL, le 13 mai 2013 /CNW Telbec/ - « Trop de taxes, trop de bureaucratie, trop d'élus, trop d'arrondissements, le cri du cœur que nous avons si souvent lancé trouve enfin écho à l'Assemblée nationale du Québec », a déclaré la chef de Vision Montréal, Louise Harel, en commentant la proposition de la Coalition Avenir Québec pour un nouveau départ pour Montréal.
« La Ville de Montréal est prisonnière de l'éparpillement du pouvoir de décisions et de la livraison des services. Des changements en profondeur sont nécessaires pour que la Ville puisse financièrement faire face à ses obligations sans alourdir, année après année, le fardeau fiscal des Montréalais », a-t-elle ajouté.
Proposition de la CAQ : « réorganiser les compétences »
La proposition de la CAQ s'ajoute aux voix qui réclament depuis des années un véritable débat public sur la gouvernance de Montréal. En effet, les rapports Léonard et Côté-Séguin (2010) brossent un portrait qui amène à revoir le partage des responsabilités entre la ville-centre et les arrondissements, en plus d'arrimer les allocations budgétaires pour plus d'efficacité », a déclaré Louise Harel, en rappelant que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, lors de la dernière campagne électorale, en 2009, a plaidé en faveur d'une révision de la surgouvernance qui afflige Montréal en plus de décrier son dysfonctionnement.
« Nous estimons que des économies substantielles peuvent être générées et un examen sérieux des dépenses de la Ville s'impose si l'on veut continuer à offrir aux citoyens des services de qualité sans imposer une taxation plus lourde », a souligné la chef de Vision Montréal.
Des économies d'échelle qui profitent à tous les Montréalais
« En 2011, la Ville de Montréal avait décidé de mettre en place une réforme du gros bons sens en déposant au conseil municipal un nouveau modèle d'affaires afin de favoriser l'efficience et de réaliser des économies d'échelle. Ce travail entrepris notamment avec le Centre de carrière pour regrouper l'embauche dispersée dans 35 portes d'entrée ou la fonction d'approvisionnement avec 850 signataires de bons de commande n'est aucunement permanent. Il est déplorable que des réformes de cette importance puissent être annulées notamment, au prochain conseil municipal pour le Centre des carrières, parce que des élus préfèrent protéger leur royaume plutôt que d'encourager la réalisation d'économies récurrentes, de réduire le fardeau fiscal et de permettre à Montréal de redevenir efficace.
Proposition de la CAQ : « réduire le nombre d'arrondissements à 12 »
« En septembre 2011, alors que la majorité du Conseil municipal reconduisait le statu quo électoral en prévision des élections 2013, je proposais au nom de Vision Montréal de tenir une consultation publique pour diminuer le nombre d'élus et d'arrondissements », a affirmé Louise Harel.
« Deux ans plus tard, la proposition tardive de réduction du nombre d'arrondissements de 19 à 12 de la CAQ est intéressante, mais doit être soumise à une consultation publique difficilement envisageable à l'aube du déclenchement de la prochaine élection municipale », a-t-elle conclu.
À Montréal en 2005 : 31 élus de plus
Rappelons que c'est sous l'administration Tremblay-Zampino que le nombre total d'élus sur l'actuel territoire de la Ville de Montréal est passé de 73 en 2001 à 104 élus aujourd'hui - trente élus de plus à la charge de la Ville. Une augmentation de 40 % dont l'effet pervers a été de créer d'importants écarts de représentativité entre les élus qui siègent au conseil municipal.
À Québec en 2011 : 16 élus de moins
La Ville de Québec s'est livrée en 2008 puis en 2011 à un exercice de réflexion sur la gouvernance. En mars 2008, un comité a déposé un rapport au Conseil municipal qui proposait la disparition de deux des huit arrondissements et de dix conseillers, dont le nombre est passé de 37 à 27. En 2011, au nom d'une meilleure représentativité et de gains en matière d'efficience, le nombre d'élus est passé à 21.
À Longueuil en 2011 : 11 élus de moins
Après une consultation publique et pour réaliser des économies d'échelle, le conseil proposait de réduire le nombre d'élus de 26 à 15.
L'Assemblée nationale a entériné les recommandations tant de Québec que de Longueuil.
SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet de la Chef Louise Harel
Militza Jean
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