Eiger Bio annonce les résultats provisoires du lonafarnib pris avec le ritonavir ou l'interféron pégylé chez des patients infectés par le virus de l'hépatite D (VHD) English
- Les résultats ont été présentés lors de la réunion de l'Association européenne pour l'étude du foie (AEÉF) à Vienne, en Autriche
PALO ALTO, Californie, 28 avril 2015 /CNW/ -- Eiger BioPharmaceuticals, Incorporated a annoncé aujourd'hui la présentation des résultats provisoires des données de phase 2 du lonafarnib chez des patients infectés de manière chronique par le virus de l'hépatite D (VHD). Les données proviennent du programme LOWR HDV qui se déroule à l'Ankara University Medical School, en Turquie, un pays où le VHD est endémique.
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L'étude LOWR HDV - 1 (LOnafarnib With and without Ritonavir-1) est un essai comparatif de doses en groupes parallèles où les sujets randomisés reçoivent diverses doses de lonafarnib avec ou sans ritonavir ou interféron pégylé pendant quatre à douze semaines. Les données provisoires provenant de 15 sujets traités uniquement avec le lonafarnib ou avec du ritonavir comme adjuvant ou conjointement avec l'interféron pégylé démontrent toutes une réduction de la charge virale. De fortes doses (200 mg pris deux fois par jour ou 300 mg pris deux fois par jour) de lonafarnib ont causé des déclins logarithmiques de 1,6 et 2,0 de la charge virale après 4 semaines de traitement, respectivement. Une dose moins importante de lonafarnib (100 mg deux fois par jour) prise avec 100 mg par jour de ritonavir comme adjuvant ou conjointement avec180 µg d'interféron pégylé une fois par semaine a permis d'obtenir des déclins logarithmiques de la charge virale de l'ordre de 2,2 et de 1,8 lors de la semaine 4, respectivement. À la semaine 8, les déclins logarithmiques moyens de la charge virale étaient de 3,2 et de 3,0 chez les sujets traités avec le lonafarnib et le ritonavir ou avec le lonafarnib et l'interféron pégylé, respectivement.
Les manifestations indésirables les plus fréquemment observées dans le cadre de l'étude LOWR-1 ont été l'anorexie, la nausée, la diarrhée, la fatigue et la perte de poids. Il semblerait que ces manifestations soient liées à la dose ingérée.
L'étude LOWR HDV - 2 (LOnafarnib With Ritonavir-2) a récemment débuté afin d'évaluer plusieurs doses de lonafarnib conjointement avec le ritonavir comme adjuvant dans le but d'établir les combinaisons optimales en vue des prochaines études à plus long terme.
« Les données recueillies jusqu'à maintenant qui portent sur les combinaisons de lonafarnib sont très encourageantes », a déclaré Cihan Yurdaydin, MD, chercheur en chef, Ankara University Medical School. « Nous recherchons les doses de lonafarnib et de ritonavir utilisé comme adjuvant pour déterminer l'équilibre optimal entre efficacité et tolérabilité afin de neutraliser le virus. »
À propos du lonafarnib
Le lonafarnib est un inhibiteur actif par voie orale bien caractérisé en stade avancé de la farnésyl protéine transférase; une enzyme qui est impliquée dans la modification de protéines par un processus appelé prénylation. Le VHD utilise ce processus de cellule hôte dans les cellules du foie pour compléter une étape cruciale de son cycle de vie. Le lonafarnib inhibe l'étape de prénylation de la réplication du VHD à l'intérieur des cellules du foie et interrompt le cycle de vie du virus au stade de sa constitution. Comme la prénylation est effectuée par une enzyme hôte, il existe une barrière théorique supérieure au développement des mutations de résistance virale avec un traitement par le lonafarnib.
La FDA des États-Unis ainsi que l'Agence européenne des médicaments (AEM) ont octroyé la désignation de médicament orphelin au lonafarnib, et la FDA lui a aussi accordé le statut de désignation accélérée. Le lonafarnib est un produit de recherche et son innocuité de même que son efficacité n'ont pas encore été établies pour aucune indication. Le lonafarnib est assujetti à une licence de Merck Sharp & Dohme Corp. (aussi connue comme MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada).
À propos du VHD
L'hépatite D est due à une infection causée par le virus de l'hépatite D (VHD) et elle est considérée comme la forme la plus grave de l'hépatite virale chez les humains. L'hépatite D survient uniquement comme une co-infection chez les personnes déjà atteintes de l'hépatite B (VHB). L'hépatite D entraîne des maladies du foie plus graves que l'hépatite B seule et est associée à une progression accélérée de la fibrose hépatique, du cancer du foie et de l'insuffisance hépatique. L'hépatite D est une maladie qui a une incidence significative sur la santé mondiale, touchant environ 15 millions de personnes dans le monde entier. La prévalence du VHD varie entre les différentes régions du monde. À l'échelle mondiale, environ 5 à 6 % des porteurs chroniques de l'hépatite B sont infestés par le VHD. Dans certaines parties du monde, dont des régions de Chine, de Mongolie, de Russie, d'Asie centrale, de Turquie, d'Afrique et d'Amérique du Sud, une prévalence atteignant jusqu'à 70 % a été observée chez les patients infectés par le VHB.
À propos d'Eiger
Eiger est une société de biotechnologie privée axée sur la recherche, le développement et la commercialisation de thérapies novatrices de l'hépatite virale. La société se concentre sur le développement du lonafarnib pour le traitement de l'hépatite virale D (VHD), la forme la plus grave de l'hépatite virale. Pour obtenir plus d'information à propos d'Eiger et de son portefeuille R et D, veuillez visiter www.eigerbio.com.
Investisseurs : Jim Shaffer, Eiger BioPharmaceuticals, Inc., 919-345-4256, [email protected]
SOURCE Eiger BioPharmaceuticals, Inc.
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