Élection à la présidence du syndicat le 23 mai - Le syndicat poursuit ses efforts pour relancer le chantier
LÉVIS, le 17 mai 2013 /CNW Telbec/ - Il y aura élection, le 23 mai prochain, à la présidence du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN).
Le président sortant, Paul-André Brulotte, ne sollicitera pas un nouveau mandat. Il a décidé de quitter pour une retraite bien méritée. Il souhaite cependant une continuité dans le travail déjà effectué par son équipe et lui-même dans la relance du chantier. « Les enjeux concernant la reprise des activités et les emplois qui s'y rattachent sont beaucoup trop importants pour laisser cette responsabilité à des personnes ayant des intérêts personnels autres que ceux de l'ensemble des travailleurs », explique-t-il.
C'est pourquoi il appuie la candidature de Gaétan Sergerie à sa succession au poste de président du syndicat. Paul-André mentionne : « Je suis persuadé que Gaétan Sergerie est la meilleure personne pour diriger l'équipe de notre syndicat et pour assurer la continuité du travail entrepris. Durant ces dernières années, Gaétan a été un vice-président efficace, maîtrisant parfaitement l'ensemble de ses dossiers. »
Signature de la construction de deux traversiers
Par ailleurs, le syndicat se réjouit de l'annonce de la signature de la construction de deux traversiers pour la Société des traversiers du Québec. Ce contrat renforce le redémarrage de l'entreprise, déjà amorcé avec la poursuite des travaux de construction de trois navires.
Le syndicat travaille sans relâche pour relancer le chantier
Le syndicat travaille sans relâche à la relance des activités au chantier, notamment depuis le mois de février 2010, date à laquelle l'ancien propriétaire Téco Management a éprouvé des difficultés financières, ce qui l'a amené à interrompre la construction des navires en cours et à effectuer la mise à pied des travailleurs.
À la suite des problèmes rencontrés par l'employeur, le syndicat, en plus de s'occuper des travailleurs sans emploi et de la mise en place d'un comité de reclassement, avait entrepris la négociation d'une convention collective avec un premier groupe, Fincantierie, qui se disait intéressé à acquérir le chantier.
2000 $ pour chaque travailleur
Après le désistement de ce dernier, le syndicat a entrepris une renégociation des conditions de travail avec un second groupe, Upper Lakes, qui devait prendre possession de l'entreprise. C'est avec ce nouveau propriétaire que le syndicat a négocié et obtenu un paiement de 2000 $ net pour chaque travailleur.
Depuis le début, le syndicat a œuvré sans arrêt avec tout acheteur capable d'acquérir et d'exploiter le chantier. Il travaille présentement avec le propriétaire ZM Industrie à la relance, laquelle est bien entreprise. Des rappels réguliers ont lieu toutes les semaines et un contrôle rigoureux des heures travaillées est effectué par le PDG de la compagnie.
SOURCE : CSN
Source : Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN)
Renseignents :
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