Élection partielle dans Kamouraska-Témiscouata - Voter libéral, c'est
cautionner un gouvernement qui ne veut pas faire le ménage

QUÉBEC, le 18 nov. /CNW Telbec/ - « Dans Kamouraska-Témiscouata, voter libéral, c'est cautionner un gouvernement qui ne veut pas faire le ménage dans le milieu de la construction. En refusant encore une fois de tenir une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, les libéraux de Jean Charest ont prouvé qu'ils n'étaient absolument pas à l'écoute des Québécois et qu'ils continuent de tolérer une situation grave. Les récents événements ont démontré hors de tout doute les liens qui unissent le milieu de la construction et la mafia. Cette commission est rendue plus nécessaire que jamais si on veut faire la lumière sur tout ce qui se trame dans le milieu », a affirmé Pauline Marois lors de son passage dans la circonscription de Kamouraska-Témiscouata où se déroulera une élection partielle le 29 novembre prochain.

« L'entêtement de Jean Charest et des libéraux soulève plusieurs questions. Qui protègent-ils et pourquoi? Les Québécois ont le droit de connaître la vérité. Que se cache-t-il derrière cette loi du silence qui pèse lourdement sur le Parti libéral? Combien de millions ont été détournés lors de la réalisation de contrats gouvernementaux et qui se retrouvent dans les poches de gens impliqués dans le crime organisé? Le 29 novembre prochain, c'est l'occasion de passer un message aux libéraux de Jean Charest. En votant pour le Parti Québécois, c'est dire NON au silence des libéraux et OUI à une commission d'enquête transparente et publique », a ajouté Pauline Marois.

« Enfin, nous aimerions savoir ce que la candidate libérale pense de la tenue d'une commission d'enquête. Est-ce que la loi du silence s'applique à elle aussi ou aura-t-elle le courage de réclamer la commission d'enquête? Il y a quelques semaines, j'ai pris l'engagement formel que si nous formons le prochain gouvernement, je déclencherai une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, en lien avec l'octroi de contrats gouvernementaux et le financement des partis politiques. Cet engagement, je le mettrai en œuvre dès notre arrivée au pouvoir », a conclu la chef du Parti Québécois.

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Source : Parti Québécois
Renseignements :   Manuel Dionne
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