Élection partielle dans Vachon - Un Québec souverain pourrait devenir un
leader mondial de la lutte aux gaz à effet de serre
SAINT-HUBERT, QC, le 14 juin /CNW Telbec/ - "Les citoyens de Vachon et les Québécois sont soucieux de la qualité de leur environnement. Malheureusement, le gouvernement fédéral nous fait honte sur les tribunes internationales. Le Sommet du G-20 qui s'en vient en est un bon exemple. Le gouvernement Harper refuse d'y inscrire les changements climatiques à l'ordre du jour des priorités". C'est ce qu'a déclaré la candidate du Parti Québécois de Vachon lors d'une conférence de presse au cours de laquelle elle exposait sa vision sur l'environnement et les gaz à effet de serre (GES). Pour l'occasion, elle était accompagnée du député de L'Assomption et porte-parole du Parti Québécois en matière de développement durable et d'environnement, Scott McKay, et du député de Rosemont-La Petite-Patrie et porte-parole du Bloc Québécois en matière d'environnement, Bernard Bigras.
"La protection de l'environnement et la diminution des GES sont les dernières préoccupations du gouvernement du Canada. Son bilan désastreux nous positionne avec les pays cancres. En signant le Protocole de Kyoto, le Canada s'était engagé à réduire pour 2012 ses émissions de GES de 6 % par rapport à 1990. La réalité c'est que le Canada connaîtra une augmentation estimée à 23 % en 2012. Si le Canada devait acheter des crédits compensatoires, cela coûterait aux contribuables 28 milliards en 2013", a poursuivi Bernard Bigras.
"Ottawa va à l'encontre des aspirations du Québec en se désengageant des discussions internationales. Le Canada fait figure de dinosaure en choisissant le parti des pétrolières. En ne reconnaissant pas l'énergie de source hydraulique pourtant presque non émettrices de GES et en changeant les règles du jeu en passant de 1990 à 2005 comme année de référence, le gouvernement fédéral nuit directement au Québec. Le Québec doit pouvoir parler en son propre nom dans les forums internationaux", a ajouté Martine Ouellet.
Un échec pour les libéraux de Jean Charest
Malgré les beaux discours, le gouvernement du Québec ne respecte pas les engagements qu'il a pris. "Pour respecter Kyoto, le gouvernement libéral de Jean Charest s'était engagé à réduire les émissions de GES de 6 % pour 2012. Nous n'atteindrons vraisemblablement pas cette cible. Les données les plus récentes montrent plutôt une stagnation des émissions, avec une diminution de moins de 0,1 %. Pas de quoi pavoiser! Le supposé beau plan libéral n'a tout simplement pas livré la marchandise. À peu près rien n'a été réalisé pour diminuer la consommation de combustible fossile, source principale des GES au Québec", a affirmé Scott McKay.
"Le Québec a ce qu'il faut pour devenir un chef de fil en matière d'environnement et de réduction de GES. Nous avons besoin d'un réel plan de réduction des GES qui passe par de véritables programmes d'efficacité énergétique pour les combustibles fossiles en usines, par des mesures qui touchent directement le transport, en particulier par l'électrification des transports collectifs et individuels, par une reconnaissance de l'apport de l'énergie hydroélectrique", a ajouté Martine Ouellet.
"Pour l'avenir de la planète et notre avenir, je souhaite que le Québec s'engage à diminuer de 25 % ses GES à l'horizon 2020 comme le proposaient les scientifiques à Copenhague. Il faut miser sur l'énergie renouvelable, sur notre capacité d'innovation et d'imagination pour relever le défi de l'avenir. Notre savoir-faire et notre expertise pourront ainsi être exportés pour soutenir d'autres pays. C'est notre avenir et celui de nos enfants...!", a conclu Martine Ouellet.
Renseignements: Manuel Dionne, Attaché de presse, 514 207-8303; Source: Parti Québécois
Partager cet article