Élection provinciale 2014 - Un gouvernement d'Option nationale équilibrera le financement des universités francophones et anglophones
MONTRÉAL, le 20 mars 2014 /CNW Telbec/ - Option nationale condamne le financement déséquilibré des universités au Québec. Depuis 40 ans, le taux de diplomation des jeunes francophones peine à rattraper celui des anglophones, à 24,8% contre 37,4%. Cela ne peut qu'être lié à l'accessibilité inéquitable pour les deux communautés à leurs institutions d'enseignement. Option nationale juge inacceptable que le gouvernement québécois finance à plus de 23 % le réseau d'éducation postsecondaire en anglais quand la communauté anglophone du Québec ne compte que 8% de la population totale.
« L'injustice est flagrante : le Québec sur-finance le réseau anglophone, alors que le reste du Canada sous-finance largement les francophones hors Québec. Le Québec investit six fois plus dans son système universitaire minoritaire que toutes les autres provinces canadiennes. Pourtant, il y a presque deux fois plus de franco-canadiens hors Québec que d'anglophones au Québec », déplore Sol Zanetti, chef d'Option nationale. « Les étudiants canadiens hors province sont présents dans les universités anglophones du Québec dans une proportion nettement supérieure à n'importe quelle université au Canada. Ces étudiants participent au développement économique de leur province d'origine, défavorisant ainsi le Québec », a-t-il poursuivi.
L'exode des médecins de McGill
La situation pose des problèmes concrets importants : « Québec accorde 25% des places en médecine à l'Université McGill. Or, 57% des médecins quittant le Québec sont des diplômés de cette institution, tandis qu'à peine 10% des médecins pratiquant au Québec ont étudié à McGill », s'indigne monsieur Zanetti. « L' Université de Montréal, avec les mêmes ressources, forme quatre fois plus de médecins qui pratiquent chez nous. C'est aberrant », a-t-il déclaré.
Une opportunité à saisir pour les régions et les universités francophones
En offrant à chaque communauté linguistique un financement des études postsecondaires équitable, Option nationale garantira la pérennité du réseau scolaire anglophone tout en maximisant l'accessibilité pour les Québécois francophones. «Avec une plus grande proportion de places disponibles dans le réseau francophone, nous pourrons étendre le réseau des Universités du Québec et réduire le coût des études supérieures », souligne Sol Zanetti.
« Jusqu'à ce que l'écart de financement entre les deux communautés linguistiques soit comblé, Option nationale s'assurera que toute augmentation du nombre de places disponibles soit consacrée au réseau des Universités du Québec dans les régions. Il est grandement temps que le Québec assure une juste répartition du financement aux réseaux d'enseignement post-secondaires », a déclaré Sol Zanetti.
Pour consulter une étude d'Option nationale réalisée par Pierre Curzi à ce sujet : http://www.pierrecurzi.org/wp-content/uploads/2013/02/ETUDE_Sous-financement_Universites.pdf
Option nationale est un parti politique indépendantiste fondé en octobre 2011, dont le chef est monsieur Sol Zanetti. Il s'agit du seul parti au Québec à prendre l'engagement clair de faire l'indépendance dans un premier mandat. La formation a obtenu un résultat historique lors des dernières élections en présentant 120 candidats et en récoltant plus de 83 000 votes après 10 mois d'existence. Le parti compte plus de 6 000 membres, quelque 29 000 abonnés Facebook et 17 600 abonnés Twitter. |
SOURCE : Option nationale
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