Élections fédérales 2021 : les employeurs québécois rappellent leurs attentes
MONTRÉAL, le 15 août 2021 /CNW Telbec/ - Les élections fédérales officiellement déclenchées aujourd'hui, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) rappelle ses attentes au prochain gouvernement. Puisqu'un plan de retour à l'équilibre budgétaire est prioritaire vu l'explosion des dépenses liées à la pandémie, le CPQ propose de miser rapidement sur l'économie pour générer de la croissance.
Pour lancer ce vaste chantier, le CPQ place au premier rang des priorités le développement du capital humain, tant actuel que futur ainsi que le rattrapage en matière d'investissement et d'intégration technologique.
« La période post-pandémique sera déterminante pour de nombreuses entreprises québécoises. Il faut s'assurer de libérer les barrières à la relance économique et soutenir les secteurs qui n'ont pas encore retrouvé leur pleine croissance. Néanmoins, il faut garder à l'œil l'état des finances publiques et le spectre de l'inflation », résume Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.
Le capital humain, élément essentiel à toute relance
Le capital humain constitue, sans contredit, le socle premier de la performance économique et sociale. Les nouvelles réalités du marché du travail nécessitent de plus en plus de formation.
- Il faut restreindre l'accessibilité à la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) pour encourager le retour au travail.
- À cet effet, la réforme à venir du régime d'assurance-emploi doit absolument intégrer des mesures pour inciter les prestataires à suivre des formations entre deux emplois.
- Pour contrer la pénurie de main-d'œuvre, la venue des travailleurs étrangers temporaires (TET) est une solution, mais il faut absolument diminuer les délais administratifs entre les gouvernements à Ottawa et à Québec, qui rendent la situation pire au Québec qu'ailleurs au pays.
- L'élargissement de la main-d'œuvre passe aussi par le prolongement de la vie active des travailleurs d'expérience et l'inclusion des personnes éloignées du marché du travail. Le gouvernement fédéral a la capacité de leur faciliter la vie.
L'innovation et l'intégration technologiques, passer à un autre niveau
Bien que les technologies numériques, l'automatisation et la robotisation représentent une importante voie d'avenir, nous n'investissons pas suffisamment dans ces domaines comparativement aux autres nations développées.
- Ainsi, pour combler le retard, il faudrait notamment bonifier et adapter les incitatifs fiscaux relatifs à la R-D.
Les investissements publics : un outil de croissance
Les investissements en infrastructures et les approvisionnements publics domestiques représentent un puissant levier de développement.
- L'achat local devrait être davantage encouragé, dans le respect des règles de libre-échange et de saine utilisation des deniers publics, de même que l'innovation dans les produits et services et dans les façons de faire.
- Les secteurs les plus affectés par la pandémie comme l'aéronautique, le tourisme et la restauration doivent demeurer au cœur des préoccupations gouvernementales.
L'économie verte et les investissements en technologie
Bien que le virage vers une économie verte soit entamé, les efforts pour électrifier les transports et investir dans les technologies propres doivent continuer de bénéficier d'un appui gouvernemental.
- Il faut encourager le développement des technologies vertes et des énergies renouvelables (GNR, biomasse, l'éolien, le solaire et l'hydrogène).
- Le gouvernement doit ajouter des critères environnementaux et durables dans ses appels d'offres et ses approvisionnements.
« Avec les nombreux programmes de soutien gouvernemental, l'économie canadienne s'en est heureusement bien tirée. Néanmoins, la croissance économique est fragile et inégale. Toutes les mesures proposées visent à assurer une relance robuste et durable en plus d'améliorer les perspectives financières du gouvernement », ajoute Karl Blackburn.
À propos du CPQ :
Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.www.cpq.qc.ca
SOURCE Conseil du patronat du Québec
Victoria Drolet, Attachée de presse, Conseil du patronat du Québec, [email protected]; Cell. : 438 888-3312
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