Élections nationales 2014 - Option nationale dépose une demande d'accès à l'information sur l'entente d'exploration pétrolière d'Anticosti
MONTRÉAL, le 2 avril 2014 /CNW Telbec/ - Option nationale a fait parvenir le 6 mars 2014 une demande d'accès à l'information à Investissement Québec afin d'obtenir tous les documents relatifs à l'exploration pétrolière sur Anticosti. « Le gouvernement péquiste a exigé des libéraux qu'ils rendent publique l'entente Hydro-Québec - Pétrolia; ils doivent faire preuve d'un minimum de cohérence et diffuser le projet d'entente avant le scrutin. Qu'ils aient le courage d'assumer leurs actions », affirme François Thériault, candidat d'Option nationale dans Charlevoix - Côte-De-Beaupré et ancien conseiller du secteur énergie du ministère des Ressources naturelles.
Des investissements importants
Investissement Québec était déjà actionnaire de Pétrolia à la hauteur de plus de 11% et à de Junex à 12.6%. La Caisse de dépôt et placement, de son côté, possède 5% de Junex et 0.4% de Pétriolia. Nous savons qu'avec les derniers investissements, Québec affirme contrôler 50% des permis et espère obtenir 60% des bénéfices d'une éventuelle exploitation en cumulant prise de participation, redevance et impôt sur les entreprises. « C'est un large recul par apport à la promesse du Parti Québécois faite en 2012 d'imposer une redevance de 50% sur les profits avant impôts. Les gouvernements empiles des revenus divers pour masquer le fait que nous ne serions pas rémunéré comme nous le devrions pour la ressource elle-même », affirme Sol Zanetti, chef d'Option nationale.
Peu de contrôle
« Alors que notre gouvernement devient le principal preneur de risques en assumant la majorité de l'investissement nécessaire à l'exploration, il n'est pas à même de contrôler les agissements de la coentreprise puisqu'il ne nomme qu'un administrateur sur cinq », déplore Sol Zanetti. « Du côté de Pétrolia et de Corridor, ils échangent leur participation contre des droits d'exploitation qu'ils ont obtenus pratiquement gratuitement d'Hydro-Québec », d'ajouter Sol Zanetti. « Étant donnés les risques de cet investissement, cela revient à fournir les jetons dans une partie de poker en ne jouant même pas soi-même, c'est complètement inacceptable! », d'ajouter François Thériault. Les expériences minières l'ont déjà démontré : quand il s'agit d'exploitation de ressources naturelles, le contrôle et la supervision sont aussi importants que les retombées financières.
En investissement 56,67 millions, Québec finance la majorité de l'effort de 100 millions des deux phases d'exploration. L'autre compagnie investissant 43,33 millions a prévu une clause de retrait après dépense de 35 millions. Dans ce cas, c'est Ressources Québec qui devrait payer la facture pour compléter l'exploration, même après le retrait de ce partenaire important.
Impact environnemental
En économisant la mise en place d'un Bureau d'Audience Publique sur l'Environnement (BAPE) avant de subventionner grassement les compagnies pour l'exploration, le gouvernement du Québec prend d'importants risques financiers et environnementaux. « Avec cette façon de fonctionner, un rapport négatif risquerait de mettre en péril l'investissement initial », déplore Sol Zanetti.
Option nationale est un parti politique indépendantiste fondé en octobre 2011, dont le chef est monsieur Sol Zanetti. Il s'agit du seul parti au Québec à prendre l'engagement clair de faire l'indépendance dans un premier mandat. La formation a obtenu un résultat historique lors des dernières élections en présentant 120 candidats et en récoltant plus de 83 000 votes après 10 mois d'existence. Le parti compte plus de 6 000 membres, plus de 29 000 abonnés Facebook et 18 200 abonnés Twitter. Pour les élections 2014, Option nationale présente 116 candidats. |
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SOURCE : Option nationale
Mathilde Lefebvre, Responsable des communications nationales, C : 438-397-3340, [email protected]
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