Éléphant sur grand écran présente la version restaurée de Lies My Father Told Me (1975)
MONTRÉAL, le 6 déc. 2018 /CNW Telbec/ - Pour clore l'année en beauté, Éléphant : mémoire du cinéma québécois présentera la version restaurée de Lies My Father Told Me (Les mensonges que mon père me contait), un superbe drame historique de Ján Kadár devenu un classique du cinéma canadien. Le film sera projeté le jeudi 13 décembre à 19 h à la Cinémathèque québécoise en version originale anglaise sous-titrée en français et en présence de membres de la famille du regretté producteur Harry Gulkin, décédé récemment. La projection sera précédée de deux courtes entrevues tournées avec ce dernier peu de temps avant sa mort.
Lies My Father Told Me nous plonge dans le ghetto juif de Montréal à la fin des années 1920 et suit un jeune garçon qui vit avec son père, un sédentaire ambitieux et matérialiste. La vie du jeune garçon est complètement bouleversée lorsque son grand-père, brocanteur excentrique et raconteur d'histoires, décède. Le film a reçu le prestigieux prix Golden Globe du meilleur film étranger, a été nommé aux Oscars pour son scénario écrit par Ted Allen et a eu un succès inattendu à New York en plus de connaître une belle carrière dans différentes villes des États-Unis.
C'est avec cette œuvre que le producteur montréalais Harry Gulkin a commencé sa carrière au cinéma. Il a ainsi convaincu le célèbre réalisateur tchèque Ján Kadár de tourner ce long métrage au Canada avec une équipe majoritairement québécoise, parmi lesquels le directeur artistique François Barbeau. Le Festival du nouveau cinéma a d'ailleurs dédié, entre autres, sa 47e édition à M. Gulkin, qui a toujours eu à cœur d'établir des ponts entre francophones et anglophones.
Dans une entrevue accordée à Éléphant, Harry Gulkin avait ceci à dire à propos de Lies My Father Told Me : « Ce film m'a touché vraiment profondément, parce que c'était une histoire d'un petit-fils et de son grand-père, et de l'amour qui existe entre ces générations, qui est un amour plus pur que tous les autres qui existent entre les êtres humains. » Le film met en vedette Len Birman, Marilyn Lightstone et Yossi Yadin.
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. Les films sont également accessibles en version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus, depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
À propos de la Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque québécoise, c'est le musée de l'image en mouvement à Montréal. Sa mission est d'acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d'animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.
SOURCE Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Pour Éléphant : mémoire du cinéma québécois, Claudia Ladouceur, Conseillère aux relations média, 514 286-2145, 222 | [email protected]; Pour la Cinémathèque québécoise, Sol Millán, Chef du service des communications et du marketing, 514 842-9768, 255 | [email protected]
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