Élèves en difficulté d'apprentissage - « Le premier ministre doit cesser d'avoir peur du lobby des commissions scolaires » - François Legault
QUÉBEC, le 7 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Il est grand temps que le premier ministre prenne son courage à deux mains en s'engageant formellement à ce qu'il n'y ait plus aucune coupure de services aux enfants qui ont des difficultés d'apprentissage, a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L'Assomption, François Legault, à l'Assemblée nationale mercredi.
En fermant obstinément les yeux sur les coupes qui sont faites par certaines commissions scolaires dans les services aux enfants, le premier ministre manque à son devoir d'offrir à nos jeunes toutes les opportunités possibles pour qu'ils puissent aller au bout de leurs talents.
« On le sait, il y a beaucoup de commissaires scolaires dans les activités organisées du Parti libéral. C'est maintenant évident : le premier ministre plie devant le lobby des commissions scolaires et tourne le dos à nos jeunes les plus vulnérables. Le premier ministre a peur des commissaires scolaires et en refusant d'agir, il fait preuve de lâcheté. Il n'a pas le courage de faire face à ce lobby, de leur interdire de couper dans les services aux élèves qui ont des difficultés. C'est de la lâcheté de plier encore une fois devant certaines commissions scolaires », a déclaré François Legault.
Selon le chef du deuxième groupe d'opposition, il est indéniable que les compressions budgétaires effectuées dans les services directs aux élèves, notamment pour les enfants présentant des difficultés d'apprentissage, constituent un frein important à leur réussite. Il a talonné le premier ministre et l'a ordonné de mettre fin à son entêtement et de prendre les décisions qui s'imposent.
« Contrairement aux libéraux, les propositions de la CAQ sont claires et précises. Il faut couper dans la bureaucratie des commissions scolaires, pas dans les services aux enfants. Le premier ministre ne peut pas laisser nos jeunes qui ont des difficultés d'apprentissage se faire couper leur service, pendant que lui regarde ailleurs. Le courage voudrait qu'il prenne le dossier à bras le corps et qu'il impose aux commissions scolaires de revenir sur leurs décisions de s'en prendre aux plus vulnérables. Le courage voudrait qu'il s'engage haut et fort dans cette chambre que jamais un jeune qui a des difficultés d'apprentissage ne se voit abandonner comme c'est le cas en ce moment. Le premier ministre a la capacité d'agir, maintenant. Ils n'ont pas besoin d'attendre. Qu'attend le premier ministre? » a partagé le chef du deuxième groupe d'opposition.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Guillaume Simard-Leduc, Attaché de presse, Chef de la Coalition Avenir Québec, 581-888-3946, [email protected]
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