Embâcles sur le Saint-Laurent - Une démonstration additionnelle de l'importance pour le fédéral d'investir rapidement dans la modernisation de la flotte de brise-glaces
MONTRÉAL, le 24 janv. 2019 /CNW Telbec/ - Les embâcles empêchant les transporteurs maritimes de circuler sur le Saint-Laurent ne sont pas une surprise et pourtant, ces obstacles menacent non seulement le bon déroulement des affaires économiques québécoises et soulève des préoccupations pour certains villages et villes, souligne la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). La FCCQ et plusieurs chambres de commerce demandent depuis 2016 que le gouvernement fédéral alloue un budget suffisant pour moderniser la flotte de brise-glaces canadiens, en plus de déployer des solutions à court terme pour sécuriser la navigation sur le fleuve.
« Au-delà de l'enjeu économique évident, soit l'incapacité des entreprises qui utilisent le transport maritime de mener leurs affaires normalement, les embâcles isolent plusieurs régions du Québec les unes des autres », explique Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. « Pour la FCCQ, la gestion par le gouvernement du Canada du risque d'indisponibilité apparaît inadéquate, car même si ce dernier a exprimé l'intention de construire de nouveaux brise-glaces, cette intention ne produira pas de nouveau navire avant une décennie. »
Au cours des derniers jours seulement, les travaux pour permettre au traversier de relier à nouveau Sorel-Tracy à la rive nord du Saint-Laurent ont demandé le déplacement du brise-glace assurant la navigabilité sur le Saguenay, avec pour effet que trois navires ne peuvent quitter les installations de Rio Tinto. « Les événements de ce début d'hiver doivent certainement démontrer au gouvernement canadien l'urgence de la situation », lance Stéphane Forget, dont l'organisation a encore insisté, dans ses mémoires prébudgétaires de cette année, pour la mise en œuvre de solutions à court et long terme.
Pour la FCCQ, la modernisation de la flotte de brise-glaces et l'apport de solutions concrètes à court terme, est primordiale. « De nombreuses industries, notamment pharmaceutique et agroalimentaire, dépendent d'une chaîne d'approvisionnement la plus sécuritaire et prévisible possible, afin d'assurer leur production et livraison en temps opportun, au Québec, en Ontario et dans le nord-est américain », explique Stéphane Forget.
Une mission fondamentale de l'État, eu égard au développement économique, consiste à rendre disponibles aux entreprises des infrastructures de transport de qualité. « Le service de déglaçage des voies maritimes représente un bel exemple de cette mission, d'autant plus qu'il s'agit d'un service financé par ses utilisateurs. Nous croyons que le gouvernement fédéral peut faire davantage et, comme organisation, nous nous attendons à plus, compte tenu de l'importance de l'industrie pour l'économie québécoise et des sommes à investir », conclut Stéphane Forget.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de près de 140 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des Chambres de commerce du Québec
Joanne Beauvais, Directrice des communications, Fédération des chambres de commerce du Québec, [email protected], Bureau : 514 844-9571, poste 3242, Cellulaire : 514 928-8373
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