Embauche de personnel politique - L'aile parlementaire du Parti Québécois respecte les règles de l'Assemblée nationale
QUÉBEC, le 13 janv. 2017 /CNW Telbec/ - L'aile parlementaire du Parti Québécois tient à rétablir certains faits relativement à l'embauche d'agents de liaison au cabinet de la whip en chef de l'opposition officielle, une pratique conforme aux règles.
Régulièrement, des gens s'étonnent de découvrir que des attachés politiques et des agents de liaison sont rémunérés par l'Assemblée nationale ou, dans le cas du gouvernement, par le Conseil exécutif. C'est pourtant ce qui est prévu dans les règlements de l'Assemblée, adoptés par tous les partis.
Le Règlement sur la rémunération et les conditions de travail du personnel des cabinets de l'Assemblée nationale est très clair. Il stipule que « [l]e conseiller ou l'attaché politique s'acquitte des tâches à caractère professionnel qui lui sont confiées et qui sont notamment des fonctions d'adjoint au directeur de cabinet, d'attaché de presse, de recherchiste ou d'agent de liaison. » Ce sont des attachés « politiques » au sens large, pas des spécialistes du travail législatif. Les partis politiques, depuis toujours, appliquent cette règle et se conforment aux avis non partisans de l'Assemblée pour s'assurer de la respecter.
Il est prévu que les attachés politiques et agents de liaison doivent avoir un « port d'attache ». Leur fonction est, par définition, de quitter le port pour se rendre auprès des citoyens. Ils peuvent être appelés à exécuter leurs tâches sur le terrain, à l'Assemblée nationale, à la permanence du parti, dans les bureaux de circonscription, voire chez eux, dans leur région. Par ailleurs, lorsqu'un parti est au pouvoir, ces attachés œuvrent dans des cabinets de ministres régionaux, également financés par des fonds publics. La liste des agents de liaison attachés à chaque ministre régional libéral en atteste.
Évidemment, nous sommes surpris d'apprendre que d'autres formations politiques n'ont pas autant d'intérêt que nous à avoir des attachés politiques sur le terrain, dans toutes les régions. Il s'agit du résultat de choix et de l'établissement de priorités dans l'attribution des ressources qui nous sont allouées. Au Parti Québécois, notre priorité, c'est d'aller à la rencontre des citoyens.
Bien que ses adversaires soient majoritaires à siéger au Bureau de l'Assemblée nationale, l'aile parlementaire du Parti Québécois précise qu'elle continuera de travailler en collaboration avec les autres groupes parlementaires afin d'établir les meilleures pratiques possible, dans l'intérêt des citoyens. Si des enquêtes sont déclenchées, nous y participerons pleinement et insisterons pour qu'elles portent également sur les attachés politiques et agents de liaison des autres partis, y compris ceux du gouvernement. Si le Parti libéral et la Coalition Avenir Québec, qui jouent aujourd'hui les vierges offensées, sont honnêtes dans leur démarche, ils accepteront sans problème de se soumettre aux enquêtes. Pour notre part, nous serons heureux de participer à la clarification des règles, si le besoin s'en fait sentir.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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