En cas de tempête de neige, le bon sens doit prévaloir
MONTRÉAL, le 7 févr. 2013 /CNW Telbec/ - La neige qu'on annonce pour demain nous rappelle que l'hiver est loin d'être fini! Une bonne bordée de neige peut causer bien des inconvénients aux entreprises et même affecter leur productivité. L'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés rappelle que les employeurs ont certaines obligations en pareil cas.
Quelques bonnes pratiques...
Les intempéries ont un impact souvent important sur les retards et l'absentéisme. Plutôt que de sévir contre les employés, l'employeur peut avoir recours à diverses solutions plutôt simples. La première étant de tolérer les retards, de laisser les employés partir plus tôt et de modifier les horaires de travail en conséquence, quand c'est possible bien sûr. On peut également permettre aux salariés qui le peuvent de travailler de la maison ou encore de prendre un congé mobile.
« Faire preuve de compréhension et d'une certaine flexibilité en cas de tempête de neige ne peut qu'être bénéfique au climat de travail. Cette souplesse témoigne aussi d'un souci de la part de l'employeur relativement à la santé et à la sécurité des travailleurs », affirme Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l'Ordre.
Se doter d'une politique claire
Disposer d'une politique sur les retards et les absences, en cas d'intempéries notamment, permet d'éviter d'être confronté à des pratiques différentes d'un gestionnaire à un autre. De cette manière, l'employeur s'assure de ne pas créer un sentiment d'iniquité parmi les travailleurs. Les employés connaîtront ainsi clairement les conséquences s'ils dérogent aux règles établies. Cette politique permettra également de justifier une mesure disciplinaire s'il y a lieu.
Ne pas exposer inutilement les travailleurs...
Pour beaucoup de travailleurs, le mauvais temps signifie un surcroît de travail. Pensons entre autres aux cols bleus chargés de l'entretien des routes, aux monteurs de ligne, qui doivent travailler dans des conditions difficiles... « L'employé qui doit travailler dans la tempête peut atteindre un degré de fatigue dangereux. C'est à l'employeur de voir à sa sécurité et de faire preuve de bon sens dans la demande d'heures supplémentaires », conclut M. Francoeur.
Pour obtenir une entrevue avec Florent Francoeur, veuillez communiquer avec Justine Delisle.
À propos de l'Ordre
Fort de près de 8700 membres, l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés est le cinquième plus grand regroupement au monde dans son domaine. Il est le seul organisme au Québec à décerner à des professionnels de la gestion des ressources humaines un titre qui atteste leur compétence.
L'Ordre est un leader en matière de pratiques de gestion des employés. Avec une volonté constante d'innovation, il soutient le perfectionnement continu des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA) et des conseillers en relations industrielles agréés (CRIA) et participe ainsi au maintien de l'équilibre entre le bien-être des employés et la réussite des organisations. Il veille avec vigilance à ce que cette fonction aux multiples facettes demeure à la fine pointe des solutions propres à répondre aux grands enjeux qui touchent la main-d'œuvre.
Par ses interventions publiques, l'Ordre contribue à l'avancement et à la notoriété de la profession et exerce un rôle d'influence majeur dans le monde du travail au Québec.
SOURCE : ORDRE DES CONSEILLERS EN RESSOURCES HUMAINES AGREES
Justine Delisle, CRHA
Ordre des conseillers en ressources humaines agréés
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