En collaboration avec Laure Waridel - L'engagement écologique et social contribue au bonheur
QUÉBEC, le 20 mars 2014 /CNW Telbec/ - En cette journée mondiale du bonheur, l'IRB (Indice relatif de bonheur) (www.indicedebonheur.com) constate des écarts systématiques de 5 à 8 points entre les niveaux de bonheur des personnes impliquées socialement et préoccupées par l'environnement avec celui des personnes qui ne le sont pas.
C'est l'un des résultats marquants de la dernière étude réalisée par l'IRB, étude dont le questionnaire a été développé en étroite collaboration avec Laure Waridel, écosociologue et co-fondatrice d'Équiterre dans le cadre de ses études doctorales sur l'émergence d'une économie écologique et sociale au Québec.
Ainsi, plus les gens se préoccupent des questions sociales et environnementales dans leurs décisions, plus ils s'engagent comme citoyen et s'impliquent socialement, plus l'IRB de ces personnes est élevé.
Pour Pierre Côté, président et fondateur de l'IRB, ces données confirment une fois de plus des résultats similaires observés dans des études antérieures réalisées par l'organisme. D'ailleurs, lors des derniers palmarès des villes les plus heureuses, l'IRB avait démontré la claire corrélation entre les niveaux de bonheur exprimés et la participation citoyenne.
Ces résultats confirment également la place qu'occupe la sensibilité environnementale (#17) et la conscientisation sociale (#22) dans la liste des 24 facteurs d'influence de bonheur recensés par l'IRB au fil des ans.
« À l'aube d'une élection, je crois que ces résultats devraient inspirer nos politiciens afin qu'ils alimentent et stimulent cet engagement, qu'ils instaurent des incitatifs permettant une réelle écoute des citoyens et favorisent des gestes valorisant l'implication et l'engagement de ces derniers. Pour y arriver cependant, une relation de confiance minimale doit s'installer entre la population et les dirigeants » affirme Pierre Côté.
Le syndrome « Hygrade »
Sur le plan sociologique, il est aussi intéressant de constater que plus les gens sont impliqués et engagés, plus ils considèrent qu'ils pourraient en faire davantage, créant ainsi un effet de stimulation et d'entraînement. « Il faut cesser de toujours se demander ce que la société peut faire pour nous et davantage s'interroger sur ce que chacun de nous peut faire pour cette société » conclut Pierre Côté.
Notons également que la sensibilité écologique et sociale s'avère plus sentie chez les femmes, qu'elle évolue avec l'âge et le niveau de scolarité des répondants et fléchit chez les personnes affichant les plus hauts revenus. Comme quoi l'argent contribue au bonheur, mais pas à la responsabilité sociale.
Pour tout savoir sur les résultats de cette enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com
(Veillez mentionner la référence et le site internet dans vos reportages).
Cette enquête a été réalisée entre le 1er et le 18 décembre 2013 auprès de 1 344 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,9 %.
L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complètera les variables économiques et financières existantes.
Ce sondage a été réalisé dans le cadre des études doctorales de Laure Waridel à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève. Laure Waridel est boursière de la Fondation Trudeau et du Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).
SOURCE : INDICE RELATIF DE BONHEUR
Source : Pierre Côté, président et fondateur, IRB; Laure Waridel, Éco-sociologue et co-fondatrice d'Équiterre; Information et entrevues: Pierre Côté, 418 524-7375, [email protected]
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