La pandémie attire l'attention sur les forces et les faiblesses; près de la moitié des entreprises augmentent leurs dépenses en technologie pour profiter de la reprise économique
TORONTO, le 18 nov. 2020 /CNW/ - Six responsables de la technologie au Canada sur dix affirment qu'ils ont plus d'influence que jamais auprès de leur direction en raison du rôle essentiel que joue la technologie au cours de la pandémie de COVID-19; elle permet en effet aux entreprises de maintenir leurs activités, de se protéger contre les cyberattaques, et de garder le contact avec leurs clients, d'après les conclusions d'un nouveau rapport de KPMG au Canada. Les responsables de la technologie pensent de plus que cette nouvelle reconnaissance au sein même de leur organisation se maintiendra lorsque la pandémie sera terminée.
« Les chefs de la direction comprennent désormais l'importance stratégique de la technologie pour la réussite de leur entreprise », affirme Sanjay Pathak, associé et leader national des services de stratégie technologique et de transformation numérique chez KPMG au Canada. « La pandémie causée par le coronavirus de même que les confinements et restrictions qu'elle entraîne sont des catalyseurs de changement et démontrent que la transformation numérique est beaucoup plus qu'une question d'optimisation des coûts. Il s'agit avant tout d'imaginer l'art du possible pour mieux s'adapter et prendre les devants sur un changement que rien ne peut arrêter. Quand on parvient à imaginer le résultat pour l'entreprise, alors la technologie peut faire de cette vision une réalité. Mais encore faut-il que les chefs d'entreprise et les responsables de la technologie travaillent de concert et sans relâche pour passer de la vision à la réalité. »
Comme leurs homologues ailleurs dans le monde, près de la moitié (47 %) des responsables de la technologie canadiens conviennent que la COVID-19 a accéléré pour de bon la transformation numérique et l'adoption des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle, l'apprentissage machine, la chaîne de blocs et l'automatisation.
« La pandémie a mis en lumière la nécessité d'ériger une infrastructure numérique moderne. Des capacités techniques telles que le nuage, la cybersécurité, l'automatisation et l'intelligence artificielle auront pour effet de moderniser les voies de communications avec les clients et de relier en toute sécurité les clients, les chaînes d'approvisionnement et les systèmes administratifs intermédiaires », affirme M. Pathak. « Les responsables des services numériques d'aujourd'hui doivent revoir leurs investissements en technologie pour s'assurer qu'ils correspondent aux besoins et répondent aux priorités de leur entreprise, pour que celle-ci puisse prospérer dans un monde qui change de façon imprévisible. Cette attention renouvelée et cette discipline seront essentielles à la capacité de croissance de leur organisation, et elles consolideront davantage leur valeur et leur influence auprès de celle-ci. »
Ces observations reposent sur les conclusions du récent Sondage Harvey Nash/KPMG auprès des chefs de l'information, le plus grand sondage du genre au monde auprès de responsables de technologie et correspondent en grande partie aux résultats du rapport de 2020 de KPMG International sur les perspectives des chefs de la direction mondiaux Global CEO Outlook, l'accent y étant mis sur l'efficacité, la sécurité, l'innovation, la connaissance des données et de nouvelles méthodes de travail.
Principales conclusions du rapport
- Trois responsables de la technologie sur cinq au Canada et dans le monde disent que la pandémie a augmenté leur influence de façon permanente (61 % au Canada comparé à 62 % dans le monde).
- Près de la moitié (47 %) des chefs de l'information au Canada conviennent que la COVID-19 a accéléré pour de bon la transformation numérique et l'adoption des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle, l'apprentissage machine, la chaîne de blocs et l'automatisation. Ils sont en cela sur la même longueur d'onde que leurs homologues ailleurs dans le monde (48 %).
- 61 % s'attendent à un accroissement de leur budget au cours des 12 prochains mois, une augmentation par rapport à 57 % avant la COVID. Mondialement, seul 48 % des chefs de l'information pensent la même chose.
- Plus de la moitié (51 %) augmentent leurs dépenses globales en technologie afin d'intégrer les guichets avant, intermédiaire et arrière, comparativement à 43 % ailleurs dans le monde. Les chefs de l'information mentionnent que l'efficacité, l'interaction avec les clients et l'accroissement des capacités de la main-d'œuvre sont leurs trois principaux objectifs d'affaires.
- Les investissements à cet égard consistent à mettre en œuvre des logiciels à la demande (SaaS) (47 % comparé à 34 % mondialement) et l'infonuagique distribuée (45 % comparé à 42 ailleurs dans le monde).
- Plus d'un responsable de l'information sur cinq (21 % comparé à 29 % mondialement) a instauré un environnement informatique de pointe à petite échelle ou l'Internet des objets au sein des fonctions ou services de base.
- 44 % estiment que 30 à 50 % des effectifs de leur entreprise poursuivront le télétravail après la pandémie. À titre de comparaison, 47 % de leurs homologues dans le monde estiment que le télétravail deviendra la nouvelle norme.
La pression est forte
Ce sont souvent des échecs, des crises majeures comme la pandémie, ou l'ombre de la concurrence qui donnent l'impulsion au véritable changement. Aux premiers jours de la pandémie, certaines entreprises avaient déjà commencé leur transformation numérique et étaient mieux placées pour saisir de nouvelles occasions. Pour d'autres, il était surtout question de survie.
« L'importance des efforts déjà consentis sur la voie de la transformation numérique a eu un impact sur la rapidité de réaction des entreprises lorsque la COVID-19 est apparue », affirme Kathy Penner, associée et leader nationale, Technologie-Solutions d'entreprise chez KPMG au Canada. « La pandémie a servi de révélateur et montré la force de votre infrastructure technologique et de vos processus ou elle en a au contraire souligné les points faibles. »
L'un des sujets qui reviennent constamment est celui de la pression intense exercée sur les entreprises en raison de la pénurie de main-d'œuvre qui ne se résorbe pas. Au Canada, près de neuf responsables des technologies sur dix (88 %) ont exprimé leurs inquiétudes quant à la santé mentale des membres de leur équipe, comparé à 80 % ailleurs dans le monde. Les entreprises canadiennes sont aussi mieux préparées à offrir du soutien à leurs employés : 73 % d'entre elles proposent déjà des programmes pour la santé mentale comparativement à 58 % des entreprises ailleurs dans le monde.
Un pourcentage beaucoup plus élevé de leaders en technologie au Canada (96 %) s'attendent à conserver ou à augmenter leur effectif, comparativement à leurs homologues mondiaux (85 %). Au Canada, les compétences technologiques les plus difficiles à trouver sont en cybersécurité (42 % par rapport à 35 % mondialement), en gestion du changement organisationnel (31 % par rapport à 26 % dans le monde), en infonuagique (29 % comparé à 21 % mondialement), en analyse évoluée et en architecture d'entreprise (les deux secteurs arrivant à égalité à 27 % par rapport à 22 % ailleurs dans le monde), et en architecture (24 % comparé à 22 % ailleurs dans le monde).
De nombreux leaders en technologie au Canada (59 %) estiment que l'intelligence artificielle pourrait remplacer de 5 à 10 % de leur main-d'œuvre (par rapport à 43 % mondialement) au cours des cinq prochaines années. Pourtant, 71 % d'entre eux pensent que de nouveaux emplois feront plus que compenser les emplois perdus en raison de l'IA ou de l'automatisation, comparativement à 65 % ailleurs dans le monde.
« La transformation numérique est plus qu'une simple question d'ajout ou de remplacement de technologie », affirme Mme Penner. « Il s'agit aussi de bâtir et de nourrir une culture de travail qui stimule l'innovation et la créativité pour que l'entreprise soit attrayante, tant pour les talents pour que les clients. »
Des risques de cybersécurité à la hausse
La ruée vers le télétravail a aussi soulevé de nombreuses inquiétudes quant à la cybersécurité : près de deux chefs de l'information canadiens sur cinq (37 %) affirment que leur organisation a subi une augmentation des incidents de sécurité ou des cyberattaques depuis le début de la pandémie. Dans le monde ce sont 41 % des chefs de l'information qui disent avoir constaté un plus grand nombre de cyberattaques. Les Canadiens déclarent un nombreux beaucoup plus grand de tentatives d'hameçonnage (95 %) et d'attaques par logiciels malveillants (71 %) que leurs homologues internationaux à 83 % et 71 % respectivement.
De plus, 82 % des leaders canadiens en technologie s'inquiètent de ce que la COVID-19 puisse avoir augmenté en permanence la « surface d'attaque », soit le nombre d'endroits où des utilisateurs non autorisés peuvent trouver des points faibles pour accéder au réseau et voler des données ou rançonner l'entreprise.
« Jamais la cybersécurité n'a-t-elle été si essentielle », affirme Mme Penner. « Nous constatons en effet une augmentation des logiciels malveillants et des cyberattaques. Le renforcement de l'infrastructure d'entreprise, soit les outils, les techniques et les pratiques exemplaires, dans le but de réduire les faiblesses potentielles et les risques de sécurité, est désormais un sujet à l'ordre du jour de la plupart des conseils d'administration. »
Pour entendre d'autres observations sur les défis réels et le parcours suivi par les entreprises sur la voie de la transformation numérique, assistez à un webinaire spécial de KPMG au Canada animé par M. Pathak sur « L'agenda du leader en technologie pour stimuler la valeur pour l'entreprise » qui aura lieu le mercredi 25 novembre à 14 h, HNE. Le webinaire mettra en vedette un groupe de discussion composé de membres du gouvernement et du secteur des services financiers. Cliquez ici pour vous inscrire et obtenir plus de renseignements.
Un mot sur le sondage Harvey Nash/KPMG des chefs de l'information 2020
Par le nombre de personnes qui y participent, le sondage Harvey Nash/KPMG des chefs de l'information 2020 est le plus grand sondage mondial dans le domaine de l'informatique. Les résultats donnent un portrait des observations et perspectives de plus de 4200 responsables de la technologie œuvrant au sein d'organisations dont les dépenses combinées en technologie dépassent 250 milliards de dollars. Le sondage inclut 65 chefs de l'information canadiens et s'est déroulé en deux volets dans 108 pays; le premier volet s'est déroulé de décembre 2019 à mars 2020; le deuxième volet avait pour but d'évaluer les répercussions de la COVID-19 et s'est déroulé entre juin et août 2020.
Pour en savoir davantage au sujet du sondage et obtenir tous les résultats, consultez www.hnkpmgciosurvey.com.
UN MOT SUR KPMG AU CANADA
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d'audit, de fiscalité et de services-conseils (home.kpmg.ca/fr) et société canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l'Ontario, est le cabinet canadien membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). KPMG compte plus de 7 000 professionnels et employés dans 40 bureaux au Canada, qui servent des clients des secteurs privé et public. KPMG est reconnu pour être un employeur de choix et pour offrir l'un des meilleurs lieux de travail au pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel.
SOURCE KPMG LLP
Caroline Van Hasselt, Service des communications, KPMG au Canada, (416) 777-3328, [email protected]
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