En prévision de la prochaine campagne électorale, le MNQ enjoint le Gouvernement à plancher sur un « nouveau projet de loi 14 » qui respecte les engagements électoraux du PQ
MONTRÉAL, le 30 août 2013 /CNW Telbec/ - Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) partage les impressions de la première ministre du Québec, madame Pauline Marois, qui s'est exprimée au sortir du caucus présessionnel de son parti au sujet de la possibilité que le projet de loi 14, qui porte sur la réforme de la Charte de la langue française, soit adopté au cours de l'automne. En effet, depuis le dépôt du projet de loi en décembre dernier, les partis d'opposition n'ont fait preuve d'aucune bonne volonté ou d'ouverture pour en arriver à un consensus autour de cette question.
Gilles Laporte, président du MNQ partage l'avis de la première ministre à cet effet : « Comme l'a affirmé la première ministre hier, je pense aussi que le gouvernement est mieux de laisser mourir au feuilleton l'actuel projet de loi plutôt que de l'amender indéfiniment et d'en adopter une version édulcorée. Au MNQ, nous sommes d'avis qu'il faille proposer une refonte de la Charte qui aura beaucoup plus de mordant que le projet de loi 14 en avait. »
Le MNQ voit d'un bon œil l'abandon de ce projet de loi dans sa version actuelle et espère qu'un prochain gouvernement pourra revenir à ses engagements électoraux pris lors de l'été 2012, notamment en ce qui concerne l'application de la loi 101 aux cégeps, pour s'assurer de la pleine capacité de francisation des institutions de l'État québécois et bien évidemment, l'abolition des écoles passerelles. À cela s'ajoute un souhait maintes fois formulé par le MNQ, soit que, de concert avec le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, le gouvernement du Québec se dote d'une véritable politique d'apprentissage des langues secondes pour que nous puissions développer une vision d'ensemble cohérente en cette matière au lieu du saupoudrage de mesures dont nous sommes témoins depuis trop longtemps.
Gilles Laporte tient à rappeler que d'ici aux prochaines élections, le gouvernement peut adopter une série de mesures qui auront effet de renforcer la situation du français qui ne commandent pas de nouvelle législation : « Comme nous l'avons proposé dans notre mémoire déposé en commission parlementaire, nous réitérons notre souhait que le gouvernement s'assure d'un financement durable, soutenu et accru de la recherche scientifique sur l'état du français au Québec en général et à Montréal en particulier. De plus, j'enjoins le gouvernement, par le biais des ministères concernés, à investir les montants nécessaires dans la francisation des immigrants et qu'il s'assure non seulement de leur francisation, mais aussi de leur intégration culturelle à la majorité francophone, dans la lignée historique des centres d'orientation et de formation des immigrants (COFI) » a affirmé le président du MNQ.
Fondé en 1947, le MNQ est le réseau des dix-huit (18) sociétés nationales et sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec. Il a pour mission de défendre et promouvoir l'identité québécoise, la langue, l'histoire, la culture et le patrimoine.
SOURCE : MOUVEMENT NATIONAL DES QUEBECOISES ET QUEBECOIS
Francis Mailly
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