En route vers l'Année internationale des coopératives en 2012 - Le mouvement
coopératif et mutualiste plus que jamais déterminé à accroître sa place dans
le développement économique
Nouvelles fournies par
Conseil québécois de la coopération et de la mutualité23 sept, 2010, 23:22 ET
« On parlera certainement dans l'avenir de LA conférence internationale de Lévis »
LÉVIS, le 23 sept. /CNW Telbec/ - La conférence internationale du mouvement coopératif et mutualiste québécois qui se tenait à Lévis s'est terminée aujourd'hui sur un engagement enthousiaste à accroître la place des coopératives et des mutuelles dans le développement économique, dans la perspective d'une société plus juste et humaine.
Plus de 500 acteurs stratégiques provenant du monde universitaire et des mouvements syndical, communautaire et environnemental se sont réunis dans le cadre de cette conférence portant principalement sur le renouvellement de l'économie et dont le thème était Quel projet de société pour demain?
« La conférence aura été pour nous une occasion privilégiée d'explorer les nouvelles voies économiques avec une grande diversité d'acteurs stratégiques qui cherchent comme nous à développer une société plus humaine et plus juste, commente Hélène Simard, présidente-directrice générale du CQCM. Nous en sortons plus déterminés que jamais à multiplier les initiatives pour replacer l'humain au cœur du développement économique, un objectif auquel les coopératives et les mutuelles en particulier vont se consacrer avec une vigueur renouvelée. Le mouvement coopératif et mutualiste tenait à prendre énergiquement ce leadership et nous lançons maintenant un appel à tous ceux et celles qui partagent nos valeurs et nos projets de changement. »
Les échanges entre les participants du Québec et de l'étranger ont permis de faire ressortir toute l'importance d'établir des ponts entre les différents mouvements afin d'agir plus efficacement dans l'espace économique et social. La conférence internationale de Lévis, la ville-berceau du coopératisme québécois, représente un grand pas dans cette direction.
Les participants constatent également que même si le mouvement coopératif et l'ensemble de l'économie sociale occupent un espace économique majeur au Québec et dans le monde, son potentiel demeure encore très grand et doit être davantage développé pour assurer une saine diversité au sein de l'économie. Pour ce faire, les acteurs de l'économie coopérative et sociale misent d'abord sur un engagement coopératif et citoyen dans leur milieu.
Enfin, la grande majorité des participants souhaitent des changements pour établir des relations équitables entre les différents acteurs de la société, ce qui implique de contrer l'influence très forte de la pensée unique, axée sur le profit à tout prix et l'individualisme. Le renouvellement du projet de société passe par l'éducation coopérative, l'éducation citoyenne et les échanges intergénérationnels.
« On parlera certainement dans l'avenir de LA conférence internationale de Lévis, estime Hélène Simard du CQCM. Non seulement était-ce une première que l'ensemble du mouvement coopératif et mutualiste du Québec accueille des mouvements et des personnalités de tous les horizons pour renouveler ensemble les bases du développement économique, mais cette conférence constitue aussi le point de départ d'une vaste démarche qui passera par la mobilisation des régions et culminera avec l'Année internationale des coopératives. »
Des conférenciers internationaux de grand prestige ont participé à la conférence, notamment Felice Scalvini, vice-président de l'Alliance coopérative internationale, Sylvie Brunel, géographe, économiste et ex-présidente d'Action contre la faim, Thierry Jeantet, président des Rencontres du Mont-Blanc et directeur général d'Euresa, Hagen Henrÿ, chef du département des coopératives au sein du Bureau international du travail, Abdou Salam Fall, sociologue et chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire de l'Université Cheikh Anta Diop, et Enzo Pezzini, directeur du bureau de Bruxelles de la Confédération des coopératives italiennes. Plusieurs personnalités du Québec ont également pris la parole, dont Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement des caisses Desjardins, Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec, Michel Venne, directeur général de l'Institut du Nouveau Monde, Gérald Larose, président de la Caisse d'économie solidaire Desjardins et ancien président de la CSN, Jean-François Lisée, journaliste et directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal, ainsi que Claude Béland, président de la Chaire en responsabilité sociale et en développement durable à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM et ancien président du Mouvement des caisses Desjardins.
Les suites de la conférence internationale
Cette conférence internationale représente une première étape menant à la mobilisation des régions en 2011, laquelle servira de coup d'envoi à l'élaboration de projets locaux et internationaux en vue de l'Année internationale des coopératives en 2012, telle que promulguée par l'ONU.
Une publication sera réalisée sous peu afin de rendre compte des échanges qui ont eu lieu lors de la conférence internationale. Elle servira notamment de document de référence en vue des mobilisations régionales de 2011.
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) a pour mission de participer au développement social et économique du Québec en favorisant le plein épanouissement du mouvement coopératif et mutualiste québécois, et ce, en accord avec les principes et les valeurs de l'Alliance coopérative internationale. Pour réaliser cette mission, il organise la concertation entre les secteurs coopératifs et mutualistes et, avec ses partenaires, représente et défend les intérêts de l'ensemble du mouvement coopératif et mutualiste québécois, en plus d'en favoriser le développement afin de multiplier les effets bénéfiques de la coopération pour ses membres et la population.
L'Alliance de recherche universités/communautés - Développement territorial et coopération (ARUC-DTC) réunit 30 chercheurs universitaires qui travaillent de pair avec des organisations du développement coopératif, du développement local et du milieu municipal. Des chercheurs et des intervenants de six universités et de quatre organisations nationales font équipe afin de créer des ponts entre la coopération et l'avenir des territoires au Québec, d'accompagner les acteurs sur le terrain dans une réflexion globale et à plus long terme et de s'assurer que les chercheurs prennent en compte les réalités vécues par les acteurs sur le terrain et leurs expertises.
Renseignements:
Source : Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
Renseignements : | Roch Bilodeau 819 347-7622 |
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