Enbridge : Un gouvernement d'Option nationale bloquerait le projet
MONTRÉAL, le 18 nov. 2013 /CNW Telbec/ - À la suite de la décision du gouvernement du Parti Québécois de confier l'étude du projet d'Enbridge à une commission parlementaire, Option nationale affirme que le gouvernement devrait littéralement bloquer ce projet.
En plus d'être un projet extrêmement risqué d'un point de vue environnemental, il ne semble pas en cohérence avec l'engagement du gouvernement de réduire la consommation de pétrole du Québec de 30 % d'ici 2020, et de 60 % d'ici 2030. De plus, il s'agit d'un autre projet qui servira principalement les intérêts économiques stratégiques de l'Ouest canadien au détriment de ceux du Québec, dont l'avenir se trouve dans les hautes technologies, les énergies vertes et le bois.
« Le projet n'a pas de réels avantages économiques pour le Québec. C'est clairement l'Alberta qui s'enrichit et le Québec qui prend les risques, » a déclaré madame Julie Surprenant, candidate dans la circonscription d'Outremont.
Le ministre Yves-François Blanchet dit avoir un « préjugé favorable » au projet et souligne qu'il est de juridiction fédérale. Il admet que le Québec ne peut pas bloquer le projet, mais promet qu'il utilisera tout son « poids politique ». À défaut que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) ne puisse pas procéder à un examen, le gouvernement déclenchera une commission parlementaire.
Selon le chef d'Option nationale, monsieur Sol Zanetti, « cette commission ne sera qu'un aveu d'impuissance quant à la maîtrise de notre avenir énergétique et environnemental dans le cadre constitutionnel canadien. »
Cette situation est encore une fois la preuve que le Québec n'a pas de pouvoir sur la prise de décision qui aura pourtant des conséquences importantes sur son économie et sur sa sécurité. Il est inconcevable que des détails constitutionnels aient préséance sur la disposition du gouvernement de Québec à veiller sur la sécurité de ses citoyens. Rappelons-nous comment la catastrophe au Lac-Mégantic a été gérée et la façon dont se prennent les décisions en matière de transport ferroviaire.
« Le gouvernement du Québec ne doit pas s'arrêter à une constitution qu'il n'a pas signée quand vient le temps de veiller à la sécurité de ses citoyens, » a conclu monsieur Zanetti.
Le gouvernement du Québec doit faire preuve d'audace et affirmer qu'il bloquera tout simplement le projet, peu importe la position du gouvernement canadien.
Rappelons que la plateforme d'Option nationale prévoit l'élaboration d'une stratégie d'indépendance énergétique basée sur l'économie d'énergie et l'optimisation énergétique en se basant sur une évaluation exhaustive du potentiel de chaque filière énergétique au Québec. L'impact environnemental sera l'un des principaux critères d'évaluation et le développement éventuel de ces ressources énergétiques sera nationalisé.
SOURCE : Option nationale
Cathy Simon, responsable médias
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