Encadrement des chiens - Québec solidaire pour une gestion canine responsable et axée sur la prévention
QUÉBEC, le 13 avril 2017 /CNW Telbec/ - La députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, a réagi aujourd'hui au dépôt du projet de loi sur l'encadrement des chiens.
« Nous accueillons favorablement la volonté du gouvernement de mettre en place un cadre qui prévoit un meilleur contrôle des chiens dangereux. Nous reconnaissons la pertinence des dispositions qui donnent plus de pouvoirs aux municipalités pour identifier et intervenir auprès des chiens avérés comme étant dangereux, pour assurer la sécurité et la santé de la population,» déclare la députée.
Par contre, Québec solidaire est de l'avis que la prévention et la sensibilisation sont des éléments essentiels d'une approche globale de gestion canine responsable. « Bien sûr que le contrôle des chiens mordeurs est nécessaire. Mais nous devons sortir du cadre purement réactif et punitif. La dangerosité d'un chien dépend de sa socialisation, du dressage, du conditionnement et de l'environnement dans lequel il est élevé. Il faut travailler en amont pour mieux responsabiliser les propriétaires et ainsi éviter de produire des chiens agressifs et potentiellement dangereux, » a nuancé Manon Massé.
Comme d'autres experts, pour Manon Massé, le critère de la race pour déterminer les chiens qui seraient potentiellement dangereux est un critère flou. «Nous avons de réticences par rapport à la possibilité d'interdire une ou des races de chien en particulier. La race d'un chien est souvent difficile à déterminer avec certitude. Plusieurs remettent en question la pertinence d'une telle approche et sa mise en œuvre risque d'être un casse-tête », poursuit-elle, en rappelant que l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec affirme qu'il est inutile d'interdire des types ou races spécifiques mais qu'il est plus efficace de bien contrôler les animaux mordeurs ou agressifs, sans égard à la race de chien.
« Nous reconnaissons qu'il s'agit d'un dossier émotif autant pour les victimes et les proches des victimes d'une morsure de chien que pour les propriétaires de chiens. Nous souhaitons un débat raisonné et basé sur les faits. En ce sens, nous demandons au gouvernement de tenir des consultations et d'être attentif aux recommandations des vétérinaires et des intervenants du milieu de la prévention de la cruauté envers les animaux », conclut la députée.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
David Alfaro Clark, Attaché de presse de Québec solidaire, 514-576-5026 ou [email protected]
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