Enfin l'administration Tremblay-Applebaum entend raison
MONTRÉAL, le 3 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Depuis plus d'un an, le chef de Projet Montréal et candidat à la mairie, Richard Bergeron, demande à l'administration Tremblay-Applebaum de réduire les contrats qui concernent les infrastructures souterraines et les trottoirs. « Enfin, le Maire entend raison, mais combien a coûté aux Montréalais l'attentisme chronique de Gérald Tremblay face à la collusion et à la corruption, a questionné Richard Bergeron. Projet Montréal dénonce l'augmentation des dépenses dans les infrastructures reliées à l'eau depuis plus de 2 ans. Nous avons également dénoncé à chaque conseil municipal des derniers mois, le cartel des trottoirs dont fait partie Nicolo Milioto et l'administration Tremblay-Applebaum a fait la sourde oreille et a continué à donner des millions $ de contrats ».
Oui aux urgences, non aux travaux ordinaires
Projet Montréal est d'accord que des contrats soient accordés dans les cas d'urgence. Cependant, le nombre important de contrats de trottoirs et de réfection octroyés depuis le début de l'année démontre clairement que ce n'est pas les urgences qui ont eu le haut du pavé. « Il y a maintenant 27 structures dans un état critique. Pourtant, l'administration Tremblay-Applebaum a donné plus de 40 millions $ de contrats en août à des entreprises douteuses, suspectées de corruption et de collusion, pour des travaux qui n'ont pas touché ces structures dans un état critique. Gérald Tremblay, Michael Applebaum et Richard Deschamps se sont traîné les pieds. Ils ont défendu les contrats non urgents accordés à Accurso encore le mois dernier », a déclaré Richard Bergeron.
À quand des enquêtes policières sur Union Montréal et sur Gérald Tremblay?
« Il est surprenant que l'administration Tremblay utilise les allégations de Lino Zambito pour suspendre des employés municipaux et des contrats municipaux et du même coup, rejette les allégations lorsque ça touche le parti du Maire, Union Montréal », a poursuivi le chef de Projet Montréal. « Il est temps que la Sûreté du Québec enquête sur l'argent qu'Union Montréal a reçu de la part des entrepreneurs en construction depuis 2001 », a conclu Richard Bergeron.
Partie du communiqué de la 2e opposition, le 9 août dernier… Elle est toujours de mise
« Cet été, l'Hôtel de Ville de Montréal a été envahi par les entrepreneurs qui venaient assister aux ouvertures publiques des soumissions. Un nombre record d'appels d'offres s'est tenu et nous ne saurons qu'au prochain Conseil combien de ces mandats se retrouveront entre les mains des entreprises de Tony Accurso. « Nous invitons le maire à la plus grande prudence, et à enfin prendre les mesures nécessaires pour éviter que nous nous retrouvions en situation chaotique en devant retirer des mandats en vertu de la loi 35. Le maire a le choix de ne pas donner suite à un appel d'offres, et il n'a pas de raisons à donner pour ce faire. Si en son âme et conscience, il a des doutes ou un malaise à voir un contrat accordé à une entreprise quelconque, il a le pouvoir de suspendre le processus d'appel d'offres. C'est évidemment ce que je ferais dans cette situation si j'étais maire de Montréal », a conclu le chef de Projet Montréal. »
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
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