Enfin, le gouvernement reconnaît la nécessité de SABSA
QUÉBEC, le 20 juill. 2016 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et la députée de Taschereau, Agnès Maltais, sont soulagées que les quelque 1600 patients qui fréquentent la coopérative sans médecin SABSA continueront d'y être suivis et traités.
En effet, par une entente de soutien avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale, le ministre de la Santé et des Services sociaux a finalement reconnu l'apport exceptionnel du travail des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) et du personnel de la clinique SABSA.
« Dès le départ, le Parti Québécois a soutenu la clinique SABSA et reconnu sa contribution et son expertise. Nous avons toujours cru que les IPS et les autres membres du personnel médical et psychosocial avaient un rôle important à jouer dans notre système public. Après de nombreuses questions en Chambre, une pétition à l'Assemblée nationale, plusieurs rencontres, des conférences de presse et des visites à la clinique, où nous avons pu voir sa nécessité, nous constatons que le gros bon sens trouve enfin sa place pour les citoyens. Nous continuerons toutefois à questionner le ministre de la Santé sur sa résistance envers les cliniques publiques d'IPS, qui sont une réelle solution au manque d'accès alors que ses réformes ne donnent pas de résultats concrets pour les Québécois », a déclaré la députée de Taillon.
« Les fondatrices de SABSA, de même que les organisations et les gens qui les ont soutenues depuis le début, savent que ce modèle dessert une clientèle hors norme qui échappe trop souvent aux services plus conventionnels. Ces gens défavorisés ont aussi droit à des services adaptés et accessibles. Je me réjouis de voir que SABSA pourra poursuivre sa mission, et ce, parce que le gouvernement a enfin entendu raison. Cette volte-face aurait pu survenir bien avant, afin d'éviter de laisser les patients et les professionnels dans l'incertitude », a soutenu Agnès Maltais.
Les deux députées, engagées envers cette clinique depuis deux ans, souhaitent que le ministre continue de faire preuve d'ouverture et maintienne les services de santé qui répondent aux besoins des gens, là où ils sont, et qui s'adaptent à leur réalité. « Le ministre a fait un pas dans la bonne direction, mais rappelons qu'à bien des endroits au Québec, des gens âgés, des enfants et des malades chroniques n'ont toujours pas accès à des services publics adaptés. La présence de cliniques d'IPS pourrait répondre à divers besoins efficacement », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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