Engagement No 5 - Le Parti Québécois propose des changements révolutionnaires pour assurer de meilleurs soins à nos aînés
MONT-SAINT-GRÉGOIRE, QC, le 4 août 2012 /CNW Telbec/ - « Nous avons le devoir de mieux prendre soin de nos aînés. Le vieillissement de la population est un enjeu important qui doit devenir une véritable priorité au Québec. Nous devons humaniser la façon dont nous nous occupons de notre monde. Nous avons la responsabilité d'aider les aînés à vivre le plus longtemps possible chez eux en assurant des soins à domicile de qualité, variés et accessibles. »
C'est en ces termes que la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, a présenté l'engagement de son parti concernant nos aînés. À cette occasion, elle était accompagnée du candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Saint-François, le docteur Réjean Hébert, et d'autres candidats de la Montérégie.
Le Québec connaîtra un vieillissement important de sa population qui entraînera des coûts exorbitants si un virage ne s'effectue pas dès maintenant. Pour relever ce défi, le Parti Québécois propose la mise en place d'une politique nationale de soins et de services à domicile, ainsi qu'une assurance autonomie.
« Ce virage permettra d'alléger le fardeau des familles et des proches aidants. Des milliers de gens, principalement des femmes, deviennent des proches aidants qui, trop souvent, n'ont pas la formation et le soutien nécessaires. Il devient alors difficile de concilier le travail, la vie de famille et l'aide aux parents vieillissants », a expliqué Pauline Marois, en soulignant que les propositions du Parti Québécois apportent des solutions concrètes aux problèmes réels vécus par bien des gens.
Ce virage permettra également à l'État québécois, particulièrement à notre système public de santé, de relever le défi financier lié au vieillissement de la population. À titre d'exemple, une personne âgée qui attend à l'hôpital, faute de mieux, coûte 200 000 dollars par année; dans un CHSLD, 60 000 dollars. Les coûts pour des soins à domicile intensifs peuvent quant à eux se chiffrer autour de 25 000 dollars par année.
La politique nationale de soins et de services à domicile fera en sorte qu'un plus grand nombre d'aînés et de personnes en perte d'autonomie pourront demeurer chez eux, près de leur famille comme le souhaite une vaste majorité d'entre eux. Ils pourront recevoir les soins et les services professionnels dont ils ont besoin peu importe où ils habitent.
« Pour financer ce virage, nous proposons de créer une assurance autonomie. Ce fonds permettrait de réserver des sommes exclusivement consacrées aux aînés et aux proches aidants. Il s'agit d'un investissement intelligent qui profitera à tous. D'autres États l'ont fait avec succès. Nous devons réaliser ce virage sans tarder », a ajouté Réjean Hébert, qui a coprésidé la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés en 2007.
« Un débat crucial sur l'avenir de nos aînés doit se tenir d'ici le jour du scrutin. Les libéraux font des promesses qui sont contredites par leur bilan, alors que le sort de nos aînés est totalement absent du discours de François Legault.
De notre côté, nous avons des propositions claires et solides qui démontrent qu'un gouvernement du Parti Québécois fera de nos aînés une priorité », a conclu Pauline Marois.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
Source :
Bureau de presse
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
514 526-0020
Partager cet article