ENGINS HYBRIDES ET ÉLECTRIQUES DANS LE SECTEUR MINIER : état de situation au Québec et formations indispensables à offrir
MALARTIC, QC, le 14 avril 2022 /CNW Telbec/ - C'est avec engouement que l'Institut national des mines lance aujourd'hui un tout nouveau rapport intitulé « Engins hybrides et électriques dans le secteur minier au Québec : perspectives, analyses et besoins de formation ». Le lancement a eu lieu à la mine Odyssey, Partenariat Canadian Malartic, qui est l'une des premières mines au Québec à utiliser un parc d'engins miniers hybrides et électriques. Ce nouvel ouvrage propose de porter un regard sur la situation actuelle et les projections en ce qui a trait à l'implantation de cette nouvelle technologie plus verte. Par ce rapport, réalisé grâce à une enquête menée auprès d'une vingtaine de mines actives et projets miniers du Québec à l'été 2021, l'Institut national des mines aspire à déterminer où en est le Québec dans cette transition tout en évaluant les besoins de formation associés.
En cette période où l'industrie minière accélère de manière concomitante sa transformation technologique et environnementale, la place des engins hybrides et électriques dans les mines québécoises est appelée à être de plus en plus significative. Les principaux constats du rapport révèlent qu'au moment où l'enquête a été réalisée en 2021, les engins miniers hybrides et électriques étaient peu répandus au Québec, mais que leur présence devrait s'accroître dans un avenir rapproché. Selon la quasi-totalité des entreprises sondées, l'industrie aura entrepris sa transition d'ici 2030. D'ailleurs, c'est autour de 2034 que l'industrie estime qu'elle atteindra le seuil de 50 % d'engins miniers hybrides ou électriques dans ses parcs d'engins au Québec. De plus, le rapport indique que les projets miniers qui entreront en exploitation au cours des prochaines années semblent être engagés dans un processus de transition plus accéléré que les mines actives présentement. Ainsi, les futures mines du Québec prioriseront davantage l'usage d'engins miniers hybrides et électriques. Cependant, l'offre de formation devra être adaptée afin de contribuer à ce virage.
Dans son rapport, l'Institut national des mines s'est également intéressé à la formation que les mécaniciennes et les mécaniciens d'engins de chantier du Québec devront recevoir pour pouvoir réaliser leur travail dans un contexte d'implantation de cette technologie nouvelle. L'enquête révèle que, d'ici 2030, 46 % des mines et des projets miniers actifs auront besoin que la majorité des mécaniciennes et des mécaniciens à leur emploi aient suivi une formation qualifiante en entretien d'engins miniers hybrides et électriques.
Selon le secteur minier du Québec, les mécaniciennes et les mécaniciens d'engins de chantier qui auront à réaliser l'entretien de ce type d'engin devront développer des compétences spécifiques en matière de santé et de sécurité du travail et acquérir trois principaux savoirs liés aux circuits et symboles, à la sécurisation du milieu de travail et au câblage haute tension. « La création d'une nouvelle AEP ou l'actualisation de la formation professionnelle offerte aux mécaniciennes et mécaniciens d'engins de chantier contribuera à relever le principal défi de cette transition en proposant une main-d'œuvre qualifiée et compétente disponible sur le marché du travail. En ce sens, nous présenterons dans les prochains jours un avis au ministre de l'Éducation, M. Jean-François Roberge, portant sur le sujet afin d'arrimer la formation aux besoins réels de l'industrie minière », a exprimé la présidente-directrice générale, Mme Christine Duchesneau.
En terminant, l'Institut national des mines désire remercier les partenaires de cette recherche sans qui le présent ouvrage n'aurait pu voir le jour. Il est possible de consulter la publication sur le site Web de l'Institut.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
Karine Lacroix, conseillère stratégique en communication | Institut national des mines, 819 825-4667, poste 2904, [email protected] | www.inmq.gouv.qc.ca
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