Enquête de l'UPAC sur le PLQ - « Le PLQ fait de l'obstruction » - Amir Khadir
MONTRÉAL, le 9 mai 2017 /CNW Telbec/ - Réagissant au fait que PLQ a décidé de révéler qu'il avait eu recours à une requête de type Lavallée pour garder secret des documents provenant d'une perquisition de l'UPAC à la permanence du parti, le député de Mercier, Amir Khadir, invite le Parti libéral du Québec à cesser de déshonorer la vie publique et à faire face à la justice.
La manœuvre du PLQ est le même genre de procédure judiciaire utilisée par Marc Bibeau pour retarder l'enquête Mâchurer comme l'a expliqué le commissaire Robert Lafrenière en commission parlementaire la semaine dernière.
« La population n'est pas dupe : comment la direction du PLQ ose prétendre que c'est par soucis de transparence, quand il met près de trois ans pour rendre ces faits publics? M. Couillard ne doit pas compter sur le malheur des gens sinistrés par les inondations pour faire diversion et échapper au jugement sévère que la population porte sur lui et son entourage. Espérait-il que dévoiler en catimini ces manœuvres judiciaires diminuerait le caractère désespéré des tentatives du PLQ d'échapper à la justice? Ce que le PLQ appelle un processus d'analyse de preuve ressemble plutôt à de l'obstruction. Cette fausse transparence est du même type que celle de Jean-Louis Dufresne qui a révélé ses liens avec Marc Bibeau alors qu'il savait que les médias s'apprêtaient à dévoiler l'histoire. Le PLQ et son chef doivent cesser d'insulter l'intelligence des Québécois », affirme Amir Khadir.
Pour le député solidaire, depuis les révélations des médias il y a deux semaines, les acteurs impliqués dans les poursuites criminelles contre le financement illégal et les malversations au PLQ se dépêchent à rectifier, réagir et bouger du confort dilatoire d'un processus judiciaire trop long pour que justice soit faite.
« La direction du PLQ s'est débarrassée de Sam Hamad et a forcé Jean-Marc Fournier au silence durant la période de question. Maintenant il se sent obligé de divulguer une partie des subterfuges utilisés pour échapper à l'enquête criminelle de l'UPAC. Tout ça, non pas pour que justice soit rendue, mais dans l'espoir d'éviter de porter la responsabilité politique de ces crimes. Le PLQ a réussi jusqu'ici à se défiler pour la majeure partie des infractions et pratiques frauduleuses nécessaires aux opérations de cette formidable et puissante machine à ramasser des millions pour sa caisse électorale et pour payer un bonus, longtemps caché, à Jean Charest », rappelle M. Khadir.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, 418-473-2579
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