Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées - Le Gouvernement du Québec confirme sa participation en accordant son entière collaboration English
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Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones17 août, 2016, 14:03 ET
QUÉBEC, le 17 août 2016 /CNW Telbec/ - Le Gouvernement du Québec répond dès aujourd'hui à l'engagement pris envers les Autochtones, en permettant que la commission nationale puisse enquêter sur la problématique vécue au Québec.
Il importe de rappeler que cette commission nationale vise à enquêter sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées au Canada. À cette fin, la commission devra notamment investiguer et faire rapport sur les causes systémiques de toute forme de violence à l'égard des femmes et des filles autochtones au Canada, en plus d'émettre des recommandations sur les mesures pratiques et concrètes pour contrer les abus et la violence dont les femmes et les filles autochtones ont trop souvent été victimes. Le mandat de cette enquête est large, et le Québec a confiance qu'il permettra de faire la lumière sur les problèmes soulevés en milieu autochtone.
« Ce geste posé par notre gouvernement, aujourd'hui, reflète l'importance que nous attribuons à cette enquête nationale, et je suis heureux de confirmer que nous lui accordons notre entière collaboration. De ce fait, nous nous assurons que la commission pourra examiner les difficultés rencontrées par les communautés autochtones relativement aux services publics du Québec, notamment les corps policiers ainsi que les établissements de santé, de services sociaux et d'enseignement. Cette démarche est une étape incontournable pour assurer la continuité de notre élan de réconciliation avec les communautés autochtones, et je suis persuadé qu'en travaillant tous ensemble, nous pourrons améliorer leurs conditions de vie », a déclaré le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley.
« L'annonce d'aujourd'hui prévoit que la commission se penche sur les causes fondamentales de la violence à l'égard des femmes et des filles autochtones au Québec ainsi que sur les relations entre les communautés autochtones du Québec et les services publics, qu'elle relève les actions posées à titre préventif et, par la suite, qu'elle formule des recommandations pour prévenir et contrer les situations de violence à l'égard des femmes et des filles autochtones et pour améliorer la qualité des relations entre les Autochtones et les intervenants des services publics. Enfin, nous nous sommes assurés que les lois québécoises, notamment la Charte de la langue française, seront respectées dans le cadre de la réalisation des travaux, en raison de la participation d'institutions ou d'organismes québécois », a ajouté la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.
Rappelons que la commission d'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées s'inscrit dans la foulée des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, au cours de laquelle de nombreuses familles, organisations et communautés autochtones ont réclamé la mise en branle d'une telle initiative.
Sources : |
Chantal Gauvin Attachée de presse Cabinet du ministre responsable 418 643-3166 |
Nathalie Roberge Directrice de cabinet Cabinet de la ministre de la Justice 418 643-4210 |
SOURCE Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones
Chantal Gauvin, Attachée de presse, Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones, 418 643-3166 ; Nathalie Roberge, Directrice de cabinet, Cabinet de la ministre de la Justice et procureure générale, 418 643-4210
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