Enquête sur la corruption - Québec solidaire propose une commission Intégrité
et transparence
QUÉBEC, le 6 juin /CNW Telbec/ - Au terme du Conseil national de Québec solidaire, les co-porte-parole Françoise David et Amir Khadir ont proposé une solution de sortie de crise afin de permettre au gouvernement de procéder à la tenue d'une commission d'enquête sur les allégations de corruption : la commission Intégrité et transparence.
Intégrité et transparence
"L'objectif premier de cette commission Intégrité et transparence sera de faire la lumière sur un possible trafic d'influence lié au financement politique et à l'attribution de contrats publics dans le but de déterminer les correctifs législatifs et règlementaires à apporter, explique Amir Khadir. Nous ne souhaitons pas une commission spectacle qui aboutirait à un lynchage dans l'opinion publique."
Si des crimes ont été commis, ils doivent bien entendu être punis, estiment M. Khadir et Mme David, mais ce ne serait pas le mandat de la commission Intégrité et transparence. "Les forces policières doivent continuer leur travail d'enquête et nous encourageons les témoins d'actes illégaux à communiquer avec les autorités, ajoute Françoise David. Mais comme il faut beaucoup de temps pour faire aboutir ces enquêtes et qu'il y a urgence de restaurer la confiance du public, il faut aller de l'avant avec la commission."
Afin d'assurer l'indépendance de la commission Intégrité et transparence, Québec solidaire propose qu'elle soit présidée par deux commissaires approuvés-es par les deux tiers de l'Assemblée nationale. Les commissaires, dont au moins une femme, auraient comme première tâche de définir plus précisément le mandat de la commission.
"La controverse entourant la commission Bastarache démontre à quel point il est impératif qu'un tel exercice ne soit pas entaché par des apparences de conflit d'intérêts ou handicapé par un mandat trop restreint défini par les parties prenantes", analyse Françoise David.
"Je réitère mon invitation au Premier ministre de s'élever au rang d'un homme d'État et de prendre ses responsabilités en déclenchant cette commission d'enquête. S'il ne le fait pas, il doit démissionner", conclut M. Khadir.
Renseignements: Monique Moisan, communications, (514) 710-0466
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