Enseignement de l'anglais langue seconde au primaire - La réussite passe par une écoute RÉELLE et un appui TANGIBLE aux besoins des écoles
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Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE)27 août, 2014, 11:43 ET
ANJOU, QC, le 27 août 2014 /CNW Telbec/ - Les 2 100 directions d'établissement que représente la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE) accueillent favorablement les recommandations émises par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) au ministre de l'Éducation du Loisir et du Sport (MELS), dans son plus récent avis, L'amélioration de l'enseignement de l'anglais langue seconde au primaire : un équilibre à trouver. « Ces recommandations reflètent les situations auxquelles sont confrontées les directions d'établissement scolaire, mécontentes de l'ambiguïté des déclarations publiques du ministre de l'Éducation, monsieur Yves Bolduc, quant à une implantation possiblement obligatoire de l'anglais intensif en 6e année du primaire » d'affirmer Lorraine Normand-Charbonneau, présidente de la FQDE.
Un programme qui répond aux besoins des écoles
Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) recommande de ne pas rendre obligatoire l'enseignement intensif de l'anglais pour tous les élèves de 5e et 6e années compte tenu du contexte (milieux plurilingues ou anglophones, etc.) ou des priorités (besoins de renforcement en langue française, projets particuliers, etc.) des écoles. « C'est de la musique à mes oreilles » lance madame Normand-Charbonneau. « C'est exactement ce que nous répétons et répétons encore et encore concernant l'implantation « mur-à-mur » d'un tel programme ». La FQDE affirme depuis plusieurs années l'importance d'écouter l'équipe-école qui connaît très bien les besoins de ses élèves.
Le CSE poursuit ses recommandations en soulignant l'appui du MELS aux écoles qui désirent implanter un programme d'enseignement intensif d'anglais langue seconde et de leur laisser le choix du modèle de distribution mais surtout, de leur laisser le temps nécessaire et les moyens qui permettront la réussite d'un tel programme. « Les écoles ont besoin de matériel, de formation pour les enseignants et de soutien pour les élèves à risques, les élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage. Ce n'est pas en nous obligeant à implanter un programme, à une date quelconque et dans un carcan universel, que nous assurerons la réussite de l'apprentissage d'une langue seconde au primaire chez nos élèves » d'ajouter Lorraine Normand-Charbonneau.
Un souhait pour l'année scolaire
La présidente de la FQDE conclut en émettant un souhait bien précis pour l'année scolaire qui débute : « Est-il possible d'écouter les recommandations des directions d'école et de véritablement les consulter avant de déployer des programmes ou de prendre des décisions qui affecteront la vie des élèves ?». Les directions d'école sont imputables de la réussite des élèves et elles doivent appliquer quotidiennement les décisions prises par le politique. « Je pense que nous pouvons nous entendre pour dire que les directions d'école sont entourées d'une équipe compétente et qu'elles connaissent les besoins de leurs élèves ».
La FQDE est le principal organisme professionnel représentant plus de 2 200 directions d'établissement d'enseignement provenant de 22 associations régionales. La mission de la Fédération est de promouvoir le développement professionnel et l'excellence dans la direction des établissements d'enseignement au Québec et de défendre les droits des directions et directions adjointes d'établissement d'enseignement.
SOURCE : Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE)
Michèle Demers, Directrice des communications, FQDE, Cellulaire : 514.923.6859
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