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Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université19 oct, 2018, 11:11 ET
MONTRÉAL, le 19 oct. 2018 /CNW Telbec/ - La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) salue la nomination de Jean-François Roberge au poste de ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, ainsi que celle de Pierre Fitzgibbon au poste de ministre de l'Économie et de l'Innovation. Elle leur offre sa pleine collaboration dans la mise en œuvre des solutions appropriées pour relancer le réseau universitaire québécois.
« Au cours de la campagne électorale, la Coalition Avenir Québec (CAQ) s'est engagée à assurer un financement adéquat des universités et à remédier au retard du Québec quant au ratio d'étudiants par professeur en amorçant un cycle d'embauche pour rattraper la moyenne des pays membres de l'OCDE. M. Roberge et son parti se sont aussi prononcés à plusieurs reprises en faveur de la mise sur pied d'un Conseil des universités. Il s'agit de mesures chères à la FQPPU et nous sommes enthousiastes à l'idée d'appuyer le travail du nouveau ministre dans ces dossiers », affirme Jean-Marie Lafortune, président.
En ce qui concerne les activités scientifiques, la CAQ a annoncé son intention de miser sur une collaboration plus étroite des universités et des entreprises. Si la FQPPU considère qu'il est appréciable que le secteur privé contribue au financement de la recherche, elle invite M. Fitzgibbon à la prudence. Dans la mise en œuvre de ces partenariats, il est crucial que les chercheurs ne subissent aucune contrainte tant dans le choix de leurs objets de recherche que de leurs méthodes et qu'ils aient la liberté de publier leurs résultats. Il est aussi primordial de favoriser un équilibre dans le financement de la recherche entre les champs disciplinaires pour optimiser le potentiel de recherche et assurer la relève.
Plusieurs autres dossiers importants faisant l'objet de vives préoccupations du corps professoral attendent les deux ministres au cours des prochains mois : la mise sur pied d'un campus numérique, la simplification de la reddition de comptes et de la bureaucratie universitaire, l'accès aux données institutionnelles et l'adoption d'une loi-cadre consacrant l'université comme service public.
« Le réseau universitaire québécois a malheureusement souffert par le passé des mesures d'austérité et d'un manque de courage politique, notamment en ce qui a trait à la création du Conseil des universités. S'ils s'engagent dans la voie du soutien à la communauté universitaire en assurant aux universités un financement prévisible et continu à la hauteur de leurs besoins, puis en les dotant d'outils leur permettant une coordination optimale, MM. Roberge et Fitzgibbon pourront compter sur le savoir-faire du corps professoral pour les appuyer dans leurs desseins », assure M. Lafortune.
Depuis 1991, la FQPPU est l'instance de concertation et de représentation du corps professoral québécois.
SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université
Hans Poirier, FQPPU, 514 755-5858, Twitter @FQPPU
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