Brisons les tabous et parlons de la détection précoce du cancer colorectal parce qu'ensemble, nous pouvons le détrôner!
MONTRÉAL, le 1er mars 2022 /CNW Telbec/ - Du 1er au 31 mars, la Société canadienne du cancer (SCC) présente, dans le cadre du Mois national de la sensibilisation au cancer colorectal, la campagne de prévention Ensemble, détrônons le cancer du côlon. Cette campagne, qui s'adresse principalement aux Québécois et Québécoises âgés de 50 à 74 ans, a pour but de les informer sur ce cancer silencieux et de les sensibiliser au test de dépistage RSOSi [1] (en anglais, le FIT) qui permet la détection précoce de la maladie, tout en les invitant à parler de ce test avec leur médecin de famille ou celui d'une clinique sans rendez-vous.
LUMINEUSE, HUMAINE ET ENGAGEANTE
La campagne Ensemble, détrônons le cancer du côlon souffle ses cinq bougies cette année et, pour l'occasion, elle s'est refait une beauté en proposant une image renouvelée inspirée par ces trois mots : lumineuse, humaine et engageante. En plus d'avoir, avec grand plaisir, l'auteur-compositeur-interprète Ludovick Bourgeois comme porte-parole depuis le tout début, nous sommes des plus heureux d'accueillir Alain Crête, chroniqueur sportif, ainsi que Dominique Michel, comédienne et chanteuse, à titre de nouveaux ambassadeurs de la campagne. Des professionnels de la santé et des survivants du cancer du côlon se joignent également à nous pour cette nouvelle édition parce que tous ensemble, nous pouvons détrôner le cancer colorectal.
Pour en savoir plus sur cette cinquième édition, cliquez ici
DETRONONSLECANCER.CA
« C'est si naturel et inné chez moi de m'impliquer auprès de la campagne Ensemble, détrônons le cancer du côlon, une cause qui me tient à cœur depuis cinq ans. Je veux continuer à partager l'histoire de mon père, parti trop tôt suite à ce cancer, mais également partager les histoires des autres pour qu'ensemble, on puisse le détrôner », affirme Ludovick Bourgeois, porte-parole de la campagne.
UN CANCER OMNIPRÉSENT
Il n'a jamais été aussi important de sensibiliser la population au cancer du côlon puisqu'il trône toujours au deuxième rang des causes de décès par cancer au Québec. La solution? Passer le test de dépistage RSOSi. Lorsque le cancer du côlon est détecté et traité à un stade précoce, les chances de réussite du traitement augmentent et celles de survie après cinq ans sont d'au moins 90 %. À un stade plus avancé, le taux de survie à ce cancer ne dépasse pas 13 %. Alors qu'une bonne partie des Québécois ne passent toujours pas le test RSOSi tous les deux ans, la SCC interpelle la population afin de l'aider à détrôner le cancer du côlon en effectuant le test de dépistage, mais aussi en en parlant avec ses proches.
QUELQUES STATISTIQUES |
• Près de 92 % des cas de cancer du côlon apparaissent après l'âge de 50 ans. • Chaque année, environ 7000 Québécois reçoivent un diagnostic de cancer du côlon. • De ce chiffre, environ 2700 Québécois décèdent tous les ans des suites d'un cancer colorectal. |
Il suffit toutefois de deux minutes pour réaliser le test de dépistage RSOSi à la maison, sans douleur, sans contrainte et de façon non intrusive. |
LE TEST RSOSi (en anglais, le FIT)
Le test RSOSi permet une détection précoce du cancer du côlon en détectant des traces de sang invisibles à l'œil nu dans les selles. Il se réalise en moins de deux minutes, dans le confort de votre foyer. Il est simple, rapide, sans douleur, non invasif, non restrictif et ne requiert qu'une manipulation minimale des selles.
« Le test de dépistage du cancer du côlon permet de détecter des lésions précancéreuses qui peuvent être enlevées facilement et en toute sécurité avant même qu'elles se transforment en cancer. Au besoin, vous serez pris en charge par un médecin spécialiste qualifié qui prendra soin de vous », explique la présidente et porte-parole de l'Association des gastro-entérologues du Québec, Dre Mélanie Bélanger.
Comment faire le test RSOSi?
« Le test de dépistage à faire à la maison, c'est ce qui m'a sauvé la vie. On a découvert que j'avais un cancer du côlon à 50 ans même si je n'avais aucun symptôme. Depuis, j'en parle régulièrement avec mes proches. J'encourage vraiment les gens de 50 ans et plus à s'informer sur le test RSOSi auprès d'un médecin afin de continuer à profiter de la vie! », affirme Yves Dubé, survivant du cancer du côlon.
L'IMPACT DE LA PANDÉMIE
En 2020-2021, bien qu'aucune consigne de délestage n'ait été donnée au Réseau de la santé et des services sociaux (RSSS), une baisse du nombre de tests RSOSi réalisés a été constatée. Il s'agit d'une diminution de 160 000 tests par rapport à 2019-2020 [2]. Cette baisse peut s'expliquer par « une diminution de la prescription du test par les professionnels de première ligne dont les services étaient réduits ou une diminution de la récupération des trousses de dépistage par les usagers… »[2]. Cette réalité est profondément troublante. Cependant, la pandémie aura d'autres conséquences à long terme sur le cancer; des conséquences tout aussi préoccupantes dont nous sommes conscients, mais dont nous n'avons pas encore été témoins.
À PROPOS DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER
La Société canadienne du cancer travaille sans relâche afin de sauver et d'améliorer des vies. Nous finançons les plus brillants chercheurs sur le cancer. Nous fournissons un réseau d'aide empreint de compassion à toutes les personnes atteintes de cancer, d'un océan à l'autre et pour tous les types de cancer. En tant que voix des hommes et des femmes au pays qui ont le cancer à cœur, nous travaillons de concert avec les gouvernements pour établir des politiques en matière de santé afin de prévenir le cancer et de soutenir les personnes touchées par la maladie. Aucun autre organisme ne fait ce que nous faisons pour améliorer des vies aujourd'hui et changer l'avenir du cancer à jamais. Aidez-nous à changer les choses. Appelez-nous au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca aujourd'hui.
[1] Test immunochimique de recherche de sang occulte (non visible à l'œil nu) dans les selles. Ce test n'est pas infaillible, mais les données scientifiques nous indiquent que le fait d'effectuer régulièrement ce type d'analyse diminue le risque de décès par cancer du côlon. Sur 1000 personnes qui font le test de dépistage, seulement 36 auront un résultat anormal et devront ensuite passer une coloscopie. Parmi ces 36 personnes, quatre auront un cancer colorectal; 17 se feront enlever un ou plusieurs polypes (de petites masses de chair qui poussent dans le gros intestin et qui peuvent parfois se transformer en cancer); 15 n'auront ni polypes ni cancer. |
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[2] MSSS. Analyse des répercussions de la pandémie de la COVID-19 sur les soins et les services en cancérologie, Québec, Programme québécois de cancérologie, 2021, 30 p. [https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2021/21-210-132W.pdf]. |
SOURCE Société canadienne du cancer (Bureau National)
Magalie DiFolco, [email protected], Difolco Communications
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