Entente de principe avec les syndicats du secteur public : le gouvernement ne
prêche pas par l'exemple
MONTRÉAL, le 5 oct. /CNW/ - Dans une lettre adressée au premier ministre Stephen Harper et aux ministres Stockwell Day et Jim Flaherty, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) demande au gouvernement fédéral de reconsidérer l'entente de principe conclue avec certains grands syndicats de la fonction publique. Cette entente stipule une augmentation de 5,3 % des salaires au cours des trois prochaines années.
« Nous sommes stupéfaits d'apprendre l'existence de cette entente de principe, qui est totalement contradictoire avec les messages récents du gouvernement fédéral, à savoir que nous devons tous nous serrer la ceinture puisque le Canada traverse actuellement une période de croissance modeste », déclare Catherine Swift, présidente de la FCEI. « Est-ce que nous devons conclure que les fonctionnaires fédéraux, qui jouissent en moyenne d'un salaire et d'avantages sociaux supérieurs de 40 % à la rémunération globale de leurs homologues du secteur privé, ne suivent pas les mêmes règles que l'ensemble de la population? »
La FCEI est particulièrement préoccupée par le passif non capitalisé de 150 milliards de dollars du régime de retraite de la fonction publique et par le financement de ce déficit. Faisant valoir que la majoration envisagée ne servira qu'à aggraver la situation actuelle, la FCEI réclame des plafonds importants au niveau des augmentations salariales, une plus grande transparence en ce qui concerne le déficit du régime de retraite de la fonction publique, le recul de l'âge de retraite et une hausse notable de la cotisation des employés fédéraux au fonds de pension.
« Si les salaires de la fonction publique ne sont pas alignés sur ceux du secteur privé, si le passif du régime de retraite n'est pas transparent et si les employés fédéraux continuent de cotiser moins de 40 % des coûts de leurs régimes de retraite, nous craignons de voir un écart grandissant entre les Canadiens », affirme Mme Swift. « Il s'agit non seulement d'une question d'équité, mais également de la viabilité financière. Cela pose un très mauvais précédent qui risque d'avoir une incidence sur les négociations entre les autres ordres de gouvernement et leurs syndicats. »
Veuillez visiter le site www.fcei.ca pour lire une copie de la lettre envoyée au premier ministre et aux ministres.
Renseignements:
Pour une entrevue avec Catherine Swift, veuillez contacter Adam Miller ou Meghan Carrington au 416 222-8022 ou en envoyant un courriel à l'adresse[email protected].
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