Entente de principe pour les CPE syndiqués à la CSN
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Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN)26 févr, 2012, 20:10 ET
MONTRÉAL, le 26 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Réunis en conseil fédéral de négociation sectorielle, les délégué-es des syndicats des centres de la petite enfance affiliés à la CSN ont approuvé, aujourd'hui, l'entente de principe intervenue avec les représentants du ministère de la Famille et ceux des associations d'employeurs. Cette entente de principe devra être entérinée localement par les assemblées générales des 360 CPE syndiqués avec la CSN lorsque les négociations régionales auront été conclues.
« La ratification de cette entente de principe est certainement réjouissante, de déclarer Louise Labrie, responsable du secteur des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Mais il ne faut pas perdre de vue que la majorité de nos syndicats n'a toujours pas d'entente de principe sur le plan régional des négociations. Nous en appelons aujourd'hui à la bonne foi des employeurs régionaux, notamment à Montréal, à Laval, en Estrie et en Montérégie, pour convenir au plus vite d'un nouveau contrat de travail pour l'ensemble des dispositions de nos conventions collectives. Deux ans sans convention, ça a assez duré! »
La nouvelle convention collective, valide jusqu'au 31 mars 2015, prévoit les mêmes augmentations salariales que celles accordées aux salarié-es du secteur public, selon l'entente ratifiée par ces derniers au printemps 2010. Ce règlement prévoit des hausses de salaire, rétroactives au 1er avril 2010, qui pourront varier de 6 à 10,5 % sur cinq ans, en fonction de la variation du produit intérieur brut (PIB) nominal et du taux d'inflation.
Chaque salarié-e pourra dorénavant compter sur quatre semaines de vacances après 5 années de service et sur cinq semaines après 15 années. Les syndiqué-es des CPE ont également réussi à instaurer une grille en matière de congés annuels. Les employé-es des CPE bénéficieront de 13 jours fériés annuels ainsi que de 10 journées de maladie. Les avantages supérieurs à cette grille, que l'on retrouve dans certaines conventions collectives, seront maintenus.
L'entente de principe prévoit également un rehaussement de la contribution gouvernementale au régime d'assurance collective afin de pallier le retrait des employeurs à ce financement. La part assumée par le ministère de la Famille passera de 3 à 4 % de la masse salariale.
Un programme de préretraite sera dorénavant disponible pour les travailleuses des CPE. À partir de 55 ans, elles pourront diminuer leur temps de travail tout en maintenant leur poste, et ce, pour une durée maximale de 60 mois.
En dépit des demandes de recul provenant des directions de CPE, le rôle joué par les salarié-es aux conseils d'administration des établissements est maintenu. Les employés pourront poursuivre leur travail de représentation à ces instances de gouvernance. La ministre de la Famille, Yolande James, s'est en outre engagée à instaurer un forum portant sur la gouvernance des CPE et rassemblant les différents acteurs concernés.
D'autres gains syndicaux ont été obtenus au terme de cette négociation, notamment en ce qui a trait aux droits des travailleuses et des travailleurs à temps partiel et au travail de représentation syndicale.
La CSN, fondée en 1921, représente plus de 300 000 membres, dont 8500 œuvrant dans 360 CPE, partout au Québec.
SOURCE : Confédération des syndicats nationaux
Pour renseignements :
François L'Écuyer, Service des communications de la CSN
Cell. : 514 949-8973
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