Entente de principe rejetée par les employés du Réseau d'informations scientifiques du Québec
MONTRÉAL, le 9 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Au Réseau d'informations scientifiques du Québec (RISQ), les négociations collectives se retrouvent maintenant dans une impasse. Réunis en assemblée générale, les employés syndiqués du RISQ ont rejeté à 64 % les offres de leur employeur pourtant qualifiées de finales.
Les principaux points en litige entre le RISQ et ses syndiqués concernent la reconnaissance des employés séniors, le trop grand nombre d'échelons salariaux, les heures supplémentaires et la conciliation travail/famille/vie personnelle. Précisons qu'en ce qui concerne les aspects non monétaires, les deux parties s'étaient entendues rapidement, après seulement trois rencontres.
Des offres monétaires plus que décevantes
Mario Lamontagne, conseiller au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et négociateur syndical précise que « tout a été fait pour trouver un terrain d'entente acceptable aux deux parties. Déjà au mois de juin, ajoute-il, nous aurions pu quitter la table des négos tant les offres monétaires étaient insultantes. Mais à force de se faire répéter que ce sont des offres finales, nous les avons soumis aux membres avec le résultat que l'on sait. »
Par ailleurs, il fait remarquer que « lors de la toute première rencontre de négociation, la partie patronale a déclaré que la rétention du personnel faisait partie de ses objectifs, un sujet qui, déplore-t-il, n'est jamais revenu sur la table ».
La convention collective des employés du RISQ est échue depuis mai 2012. Les négociations pour son renouvellement ont commencé en mars.
Précisons que le rejet des offres patronales par les membres de la section locale 4633 du SCFP survient après la tenue de 11 séances de négociation.
Le RISQ
Le RISQ dessert des établissements universitaires, des collèges et des cégeps du Québec, des centres de recherche, des laboratoires, des commissions scolaires, des ministères et organismes gouvernementaux, des centres hospitaliers universitaires et des fournisseurs de contenus. Sa mission consiste à développer, opérer et entretenir un réseau de télécommunications permettant de fournir l'Internet à large bande passante dédié aux besoins des membres en matière de recherche, d'enseignement et de formation et répondre aux besoins de ses membres en matière d'accès et de services de télécommunications, incluant l'Internet.
Le SCFP
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans 10 secteurs d'activité, soit les affaires sociales, les communications, l'éducation, l'énergie, les municipalités, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et urbain, le secteur mixte, ainsi que les universités.
SOURCE : Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Mario Lamontagne, conseiller SCFP, cell. 514 239-7609
ou
Robert Bellerose, Information SCFP, cell. 514 247-9266
[email protected]
www.scfp.qc.ca
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