Entérovirus - D68 : Ce qu'il faut savoir English
Nouvelles fournies par
Prévention et contrôle des infections Canada (PCI Canada)29 sept, 2014, 12:04 ET
29 sept, 2014, 12:04 ET
WINNIPEG, Sept. 29, 2014 /CNW/ - Les entérovirus peuvent entraîner une grande variété de malaises qui sont le plus souvent apparentés au rhume commun, mais aussi des maladies qui affectent les voies respiratoires inférieures, la peau et les muqueuses et le système nerveux central.
L'entérovirus D68 (EV-D68) est un entérovirus qui était relativement peu commun jusqu'à récemment. Il peut provoquer des maladies bénignes à graves. EV-D68 est inhabituel parce qu'il est plus souvent associé à des maladies des voies respiratoires inférieures. Ce virus se propage d'une personne à l'autre par le contact avec les sécrétions respiratoires des personnes infectées.
En août 2014, un certain nombre d'hôpitaux aux États-Unis ont signalé une augmentation du nombre de cas d'enfants hospitalisés en raison de maladies graves des voies respiratoires. On a constaté la présence du virus EV-D68 chez plusieurs de ces enfants. Fait à noter, 70 % de ces enfants avaient dans leurs antécédents des problèmes d'asthme ou de respiration sifflante.
Les infections à EV-D68 déclarées jusqu'au 16 septembre totalisaient 130 cas dans 12 états américains. Aucun cas mortel n'a été rapporté, mais il a fallu admettre certains enfants aux unités de soins intensifs.
L'infection à EV-D68 n'est pas une maladie à déclaration obligatoire au Canada, donc il est probable que cette maladie est sous-déclarée. Jusqu'à présent, des cas ont été confirmés en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.
Le personnel clinique doit considérer la possibilité de la présence d'EV-D68 chez les enfants qui présentent une maladie respiratoire grave et signaler toute augmentation ou toute concentration/éclosion inhabituelle de cas de maladies respiratoires à leur service de santé publique local.
Les fournisseurs de soins de santé devraient mettre en œuvre les précautions contre le contact et contre l'exposition aux gouttelettes en plus des pratiques de base pour les soins aux patients chez lesquels on soupçonne une infection à EV-D68. Le nettoyage des surfaces devrait se faire à l'aide d'un désinfectant hospitalier ayant un numéro d'identification de médicament DIN et une efficacité indiquée sur l'étiquette pour les virus non enveloppés.
Chacun peut prendre des mesures pour prévenir la propagation de ce virus. L'on devrait se laver les mains souvent au savon et à l'eau ou au moyen d'un désinfectant pour les mains à base d'alcool (DMBA) d'au moins 70 %. On peut aussi minimiser le risque de transmission en s'assurant de tousser ou d'éternuer dans sa manche. Les enfants ne devraient pas aller à l'école s'ils présentent des symptômes semblables à ceux du rhume. Si les symptômes d'une maladie des voies respiratoires inférieures se développent, il faut faire examiner l'enfant par un fournisseur de soins de santé, surtout si l'enfant a des antécédents d'asthme ou de respiration sifflante.
Au sujet de PCI Canada
PCI Canada, anciennement CHICA-Canada, est une association nationale volontaire et multidisciplinaire de professionnels de la prévention et du contrôle des infections (PPCI). Elle compte 21 sections régionales partout au pays qui veillent à la santé des Canadiens par la promotion de l'excellence dans la pratique de la prévention et du contrôle des infections. Consultez le site Web de PCI Canada (www.ipac-canada.org) pour obtenir des informations sur la prévention et le contrôle des infections.
Bas de vignette : "Prévention et contrôle des infections Canada (PCI Canada) (Groupe CNW/Prévention et contrôle des infections Canada (PCI Canada))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140929_C3809_PHOTO_FR_6094.jpg
SOURCE : Prévention et contrôle des infections Canada (PCI Canada)
Gerry Hansen (Mme), directrice générale, PCI Canada, Tél. : 1-204-897-5990/1-866-999-7111, Courriel : [email protected]
Partager cet article