TORONTO, le 12 avril 2019 /CNW/ - La croissance mondiale ralentit alors que l'économie traverse un passage à vide, mais des signes indiquent que le ralentissement pourrait bien tirer à sa fin. L'expansion demeure toutefois contenue puisqu'elle dépend largement du niveau de confiance des investisseurs et que ceux-ci sont nerveux. L'économie mondiale est particulièrement sensible aux maladresses en matière de politique, notamment celles du président Trump, qui menace constamment de perturber les échanges commerciaux des États-Unis.
« Nous croyons toujours que cette morosité se dissipera, mais l'économie mondiale demeure pour l'instant dans une position délicate », a indiqué Jean-François Perrault, premier vice-président et économiste en chef de la Banque Scotia. « À ce stade du cycle, la confiance joue un rôle essentiel dans la poursuite de l'expansion, et les initiatives malencontreuses de M. Trump pour rendre à l'Amérique sa grandeur pourraient bien avoir l'effet contraire. »
Voici quelques faits saillants du Rapport sur les perspectives mondiales de la Banque Scotia :
- Canada : La croissance devrait revenir à un niveau supérieur au potentiel au deuxième trimestre, car les facteurs qui ont plombé la croissance au dernier trimestre de 2018 et au premier trimestre de 2019 s'inversent. La croissance devrait ralentir légèrement pour atteindre 1,6 % en 2019, avant de remonter à 2,1 % en 2020.
- États-Unis : La croissance du PIB devrait graduellement ralentir (2,9 %, 2,4 % et 1,9 % en 2018, 2019 et 2020 respectivement) à mesure que l'effet des politiques de relance budgétaire s'estompera.
- Royaume-Uni : Nous croyons que le Royaume-Uni et l'Union européenne réussiront à éviter un Brexit sans accord, mais que la croissance économique de l'État britannique demeurera faible à court terme en raison de l'incertitude géopolitique persistante et parce que l'économie prendra un certain temps à s'ajuster à la nouvelle réalité post-Brexit.
- Zone euro : En 2019, la croissance du PIB réel sera ralentie par l'incertitude commerciale et géopolitique, ainsi que par l'effet nuisible de certains facteurs temporaires sur le secteur européen des produits industriels. La demande intérieure dans la zone euro devrait toutefois demeurer vigoureuse en dépit de vents contraires provenant de l'extérieur.
- Mexique : La montée de l'incertitude pèse sur la croissance, ce qui devrait limiter l'augmentation du PIB à 1,4 % en 2019.
- Chine : une décélération graduelle est en cours, mais les politiques récemment mises en place pour stimuler la demande commencent à porter leurs fruits.
- Produits de base : La solide croissance économique à l'échelle mondiale contribuera à stimuler la demande de produits de base jusqu'en 2020, ce qui permettra aux fondamentaux de renforcer la tendance des prix dans ce secteur au cours des prochaines années.
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À propos de la Banque Scotia
La Banque Scotia est la banque internationale du Canada et un leader parmi les fournisseurs de services financiers dans les Amériques. Elle s'est donné pour mission d'aider ses clients, dont le nombre dépasse 25 millions, à améliorer leur situation au moyen de conseils et d'une vaste gamme de produits et de services, dont des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux sociétés, des services bancaires privés, d'investissement et de gestion de patrimoine ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Au 31 janvier 2019, l'effectif de la Banque Scotia s'élevait à plus de 98 000 employés1 et ses actifs à plus de 1 000 milliards de dollars. Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (TSX : BNS) et à New York (NYSE : BNS). Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.banquescotia.com et suivre le fil @ScotiabankViews sur Twitter.
1 L'effectif est établi sur une base de mise en équivalence à temps plein.
SOURCE Scotiabank
Renseignements -- médias : Heather Armstrong, Communications mondiales, Banque Scotia, (416) 933-3250, [email protected]
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