Entrée en vigueur de l'AECG : une ouverture historique de notre espace commercial, au bénéfice de la prospérité de tous
MONTRÉAL, le 20 sept. 2017 /CNW Telbec/ - « L'entrée en vigueur provisoire de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne représente un événement historique et l'aboutissement d'une suite d'efforts considérables menés par les intervenants de part et d'autre de l'Atlantique depuis le début des discussions, en 2008 », se réjouit Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. « Les entreprises canadiennes auront dès demain un accès privilégié au marché européen, autant pour les investissements privés que dans les contrats publics. Il importe donc de travailler à outiller nos entreprises pour qu'elles puissent profiter pleinement des opportunités liées à un accès facilité au marché européen. »
L'AECG donnera en fait à nos industries un avantage concurrentiel unique par rapport aux autres concurrents sur la scène internationale, car seul le Canada aura un tel accès privilégié au marché européen. Rappelons que le marché du Québec et du Canada est relativement petit, si l'on considère que l'Union européenne représente 500 millions de consommateurs. De l'autre côté, le Canada sera lui-même en bonne posture pour attirer les investisseurs européens qui aimeraient développer leurs affaires dans le marché américain.
Grâce à cet accord, 98 % des tarifs douaniers sur les biens industriels seront abolis et 100 % seront ensuite éliminés par étapes sur sept ans. Le traité comporte plusieurs autres volets, tels que le commerce des services, l'harmonisation des normes, l'ouverture des marchés publics, des dispositions en matière de droits d'auteur et de développement durable, d'environnement et de droit du travail. Des reconnaissances de qualifications et de diplômes sont également incluses et rationalisées dans le traité.
Le CPQ offre sa collaboration aux gouvernements fédéral et provincial afin de tout mettre en œuvre pour que les entreprises québécoises puissent disposer des ressources et des outils qui leur permettront de partir à la conquête de ces nouveaux marchés. Il invite d'ailleurs les deux paliers de gouvernement à faire connaître davantage les tenants et aboutissants de cet accord par de la formation et de l'information aux entreprises de toute taille, afin qu'elles puissent tirer profit des nouvelles occasions d'affaires qui se présenteront à elles et qu'elles soient au courant des enjeux de conformité liés à ce nouveau marché.
Alors que les efforts se poursuivent dans le cadre de la renégociation de l'ALENA, il importe de rappeler que la modernisation, la négociation et l'ouverture de nouveaux espaces commerciaux apparaissent comme une nécessité vitale pour le Québec, qui doit continuer de développer des relations d'affaires fructueuses avec les économies émergentes partout dans le monde. « Compte tenu de notre situation démographique et du risque conséquent de la baisse de la demande, le Canada ne peut faire autrement que d'ouvrir ses horizons vers des marchés accessibles et accueillants, car la prospérité du Québec et du Canada, à l'avenir, passera encore davantage par les exportations », de conclure, M. Dorval.
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec. www.cpq.qc.ca
SOURCE Conseil du patronat du Québec
Camilla Sironi, Conseillère principale - Communications et relations médias, Conseil du patronat du Québec, [email protected], Bureau : 514-288-5161 poste 243, Cell. : 514-265-5471
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