Et si la STM était contrainte de retourner en appel d'offres ? De nombreuses
conséquences sur l'industrie des équipements de transport
Nouvelles fournies par
Association des manufacturiers d'équipements de transport et de véhicules spéciaux du Québec (AMETVS)07 mai, 2010, 15:56 ET
DRUMMONDVILLE, QC, le 7 mai /CNW Telbec/ - L'Association des manufacturiers d'équipements de transport et de véhicules spéciaux (AMETVS) attend avec impatience la décision de la STM et du gouvernement du Québec quant à la nécessité de retourner en appel d'offres pour le contrat du métro de Montréal. Bien que le choix final de la STM pour l'un ou l'autre des soumissionnaires sera respecté par l'Association et ses membres, le retard de plusieurs mois, voire de plusieurs années, engendré par un retour en appel d'offres serait défavorable aux manufacturiers et sous-traitants de l'industrie, les privant de retombées économiques attendues depuis fort longtemps.
"Nous craignons que la STM soit contrainte de retourner en appel d'offres pour le contrat du métro de Montréal, explique d'entrée de jeu le directeur général de l'AMETVS, monsieur Denis Robillard. Considérant les multiples rebondissements qu'a subis ce contrat depuis son annonce et le besoin de doter rapidement le métro de nouvelles voitures, il serait difficile de justifier le retour en appel d'offres et le report de ce contrat pour une période indéterminée, alors qu'une entente semblait imminente avec le consortium Bombardier-Alstom il y a déjà plusieurs mois."
Le choix d'un soumissionnaire local ou étranger pour le contrat du métro de Montréal n'inquiète pas outre mesure l'AMETVS, puisque peu importe celui qui remporte l'appel d'offres, 60 % du contenu devra provenir du Canada et engendrer du coup d'importantes retombées économiques pour les manufacturiers et sous-traitants de l'industrie. Ce qui inquiète toutefois l'AMETVS, ce sont les conséquences d'un nouvel appel d'offres sur les carnets de commandes et la pérennité des entreprises manufacturières de son industrie (incluant Bombardier), qui attendront encore des années avant que ne se concrétise la production des nouvelles voitures.
La vraie question réside donc dans le fait que l'industrie des équipements de transport terrestre du Québec n'a pas les moyens de patienter encore longtemps pour le renouvellement des voitures du métro. Ce qui était déjà urgent selon les autorités en 2006 l'est d'autant plus en 2010. "Pourquoi alors ne pas faire comme au Mexique, se questionne M. Robillard, et, devant l'urgence d'agir et l'impact d'un nouvel appel d'offres sur les délais de production, aller de l'avant immédiatement avec la proposition du consortium Bombardier-Alstom? Celui-ci dispose de toute la capacité manufacturière nécessaire pour démarrer la production dès maintenant, et ce qui est bon pour le Mexique peut certainement l'être pour le Québec, conclut-il."
Renseignements: Denis Robillard, directeur général, AMETVS, (819) 314-7467, [email protected]; Source: Anne Turcotte, directrice des communications, AMETVS, (819) 314-0636, [email protected]
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