États-Unis: les risques d'une grande récession sont écartés - Direction des
études économiques de BMO
L'économie affiche la plus forte croissance des six dernières années
MONTRÉAL, le 29 janv. /CNW/ - Au dernier trimestre de 2009, la croissance réelle du PIB des États-Unis a été supérieure aux attentes, s'établissant au taux annualisé de 5,7 pour cent, comparativement à la légère progression de 2,2 pour cent enregistrée au troisième trimestre, et contrastant nettement avec le fléchissement de 5,4 pour cent constaté il y a un an.
"La progression des exportations, de la consommation des particuliers et des dépenses en immobilisations des entreprises sont autant de signes d'un début de redressement", a indiqué l'économiste principal de BMO Marchés des capitaux, Sal Guatieri. "La croissance du PIB au premier trimestre devrait dépasser 3 pour cent, éloignant davantage le spectre d'une grande récession et incitant les entreprises à réembaucher."
La reconstitution des stocks compte pour plus de la moitié de la croissance du trimestre à laquelle s'ajoutent les exportations nettes. À la faveur d'une montée de la demande mondiale et d'un dollar faible, les exportations ont progressé de 18,1 pour cent, dépassant même le gain marqué enregistré le trimestre précédent. Les ventes finales (PIB, à l'exclusion des stocks) ont progressé de 2,2 pour cent en dépit d'un léger fléchissement de la demande nationale s'établissant à 1,7 pour cent, conséquence d'un ralentissement des dépenses de consommation (2 pour cent). Ce ralentissement est survenu dans la foulée de la fin du programme de prime à la casse pour les vieilles voitures qui avait relancé les ventes au troisième trimestre. Toutefois, même si le taux sous-jacent des dépenses de consommation demeure relativement faible, il semble avoir repris de la vigueur.
Les dépenses publiques ont été faibles à cause d'une compression au niveau des États et d'un fléchissement des dépenses militaires. La construction non domiciliaire est demeurée problématique, enregistrant une baisse de 15,4 pour cent. La plus grande surprise au chapitre des hausses est survenue dans le domaine des dépenses en équipement de bureau des entreprises, qui ont connu un bond de 13,3 pour cent, la plus forte progression en près de quatre ans. Les perspectives d'une économie vigoureuse se profilent à la faveur de la vigueur des commandes de biens d'équipement et de la proposition du président des États-Unis d'accorder des crédits d'impôt à l'investissement. En dépit d'une baisse du nombre des mises en chantier enregistrée récemment, la construction domiciliaire a également progressé au quatrième trimestre.
Vous pouvez consulter le rapport intégral à l'adresse www.bmocm.com/economics.
Renseignements: Relations avec les médias: Ronald Monet, Montréal, [email protected], (514) 877-1873; Peter Scott, Toronto, [email protected], (416) 867-3996; Internet: www.bmo.com
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