Étude 2010 de CAA-Québec sur les garanties automobiles: s'informer pour plus
de tranquillité

QUÉBEC, le 15 avr. /CNW Telbec/ - En cette période propice au magasinage d'un véhicule neuf, CAA-Québec met à la disposition du public son étude annuelle* sur les garanties automobiles afin d'aider les consommateurs à faire un choix éclairé. Dans les faits, tous les constructeurs offrent des garanties contre la corrosion ou contre les bris aux principaux éléments du moteur, mais la durée ainsi que l'étendue de ces garanties peuvent varier de façon importante. Il importe donc de bien comprendre les règles d'application.

Disponible sur le www.caaquebec.com, la 25e édition de cette étude décortique l'ensemble des couvertures offertes par les constructeurs et répertorie la durée et la portée de la garantie complète de base de même que les particularités concernant le groupe moteur. Elle précise également les protections relatives au système antipollution, à la corrosion ainsi que divers composants de sécurité tels ceintures, coussins gonflables, etc. "Rien de tel pour comparer en un clin d'oeil les diverses garanties offertes par les constructeurs", assure Sophie Gagnon, directrice principale des relations publiques et des affaires gouvernementales chez CAA-Québec.

Les plus complètes

Pour une autre année, Mitsubishi, Kia et Hyundai se démarquent avec leurs garanties offrant 5 ans de couverture complète ou 100 000 km. De plus, Mitsubishi ajoute 5 ans ou 60 000 km sur le groupe moteur (transmission, moteur, différentiel), offrant ainsi une protection globale sans équivalent de 10 ans ou 160 000 km. Règle générale, on trouvera sur le marché des garanties de base variant de 3 ans / 60 000 km à 4 ans / 80 000 km auxquelles s'ajoutent parfois des protections supplémentaires pour le groupe moteur et certaines pour des composants majeurs du véhicule.

Bien connaître les règles du jeu

Outre les coûts associés aux frais de remplacement des pièces de véhicule, les consommateurs doivent connaître les règles régissant l'application de leur garantie. "Les constructeurs vont exiger des preuves formelles d'entretien au moment de réaliser une réparation liée à la garantie. Si cette démarche n'a pas été exécutée rigoureusement selon les recommandations du constructeur, c'est la garantie elle-même qui peut être remise en cause et ne pas s'appliquer", souligne Mme Gagnon. Peu importe l'endroit où l'on fait effectuer l'entretien, il faut toujours conserver les factures.

Pour éviter les mauvaises surprises, il faut s'informer avant d'acquérir un véhicule et ensuite prendre connaissance du manuel de garantie livré avec le véhicule, où les règles d'entretien sont expliquées en détail ainsi que certaines autres particularités liées au respect de la garantie. À titre d'exemple, la modification d'un véhicule (tuning), l'utilisation de pièces autres que celles d'origine ou le non-respect des vidanges d'huile au moment indiqué pourraient représenter des raisons valables pour qu'un constructeur refuse d'honorer la garantie.

Et les véhicules d'occasion?

Des règles claires édictées par l'Office de la protection du consommateur régissent l'octroi de garantie pour les véhicules ayant 5 ans ou moins et 80 000 km ou moins. Si le véhicule convoité a plus de 5 ans et plus de 80 000 km, le commerçant n'a pas à fournir de garantie, mais ce dernier peut tout de même proposer différentes couvertures offertes par des entreprises spécialisées.

Rappelons enfin qu'en cas de litige avec un commerçant pour le respect de la garantie, les membres CAA-Québec - plus d'un million au Québec - bénéficient gratuitement du service de médiation offert par ses services-conseils. CAA-Québec est un organisme à but non lucratif fondé en 1904 qui offre des services et des privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers.

*L'étude est disponible pour les membres en tout temps et au grand public pour un mois seulement.

Renseignements: Sophie Gagnon, Directrice principale, Relations publiques et gouvernementales, [phone], poste 2324, [email protected]; Philippe St-Pierre, Conseiller en communication, Relations publiques et gouvernementales, [phone], poste 2418, [email protected]