L'étude est fondée sur des données recueillies à Toronto, à Vancouver, à Montréal, à Calgary et à Edmonton de 2010 à 2016. D'importantes différences sont constatées dans la hausse des prix des habitations dans ces villes. Les hausses ont été fortes et persistantes à Toronto et à Vancouver, tandis qu'elles ont été modestes à Montréal. Et malgré des conditions économiques locales peu favorables, les prix des habitations à Calgary et à Edmonton - villes tributaires du pétrole - ont légèrement augmenté.
Autres points saillants :
- De 2010 à 2016, les prix des logements se sont accrus de 48 % à Vancouver. Près de 75 % de cette hausse s'explique par des facteurs économiques classiques, dont la croissance de la population et du revenu disponible ainsi que les bas taux hypothécaires.
- Durant la même période, les habitations ont renchéri de 40 % à Toronto, une augmentation à 40 % attribuable à des facteurs économiques classiques.
- Les hausses des prix ont été généralement plus marquées du côté des maisons individuelles, relativement plus chères, que du côté des appartements en copropriété.
- Proportionnellement, la réaction de l'offre a été plus grande pour les appartements en copropriété que pour les maisons individuelles.
- La demande d'appartements en copropriété a augmenté chez les investisseurs. Cette demande accrue a stimulé l'offre de propriétés à louer, mais ces dernières tendent à se louer plus cher que les logements locatifs traditionnels. Il semble aussi que les aides au paiement des emprunts hypothécaires sont plus répandues qu'avant.
- Les mesures visant à atténuer les problèmes de l'offre sont plus susceptibles que les mesures ciblant la demande d'avoir des effets positifs sur les marchés chers.
Le rapport publié aujourd'hui présente un examen de l'évolution des prix des logements parmi les plus approfondis jamais réalisés au Canada. Il est le fruit d'analyses pointues axées sur les données et d'un dialogue avec des parties prenantes et nos partenaires gouvernementaux. Les modèles et les ensembles de données à l'appui des conclusions de l'étude seront affichés sur le site Web de la SCHL au cours des prochaines semaines.
En tant qu'autorité en matière d'habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l'habitation et du système financier, elle vient en aide aux Canadiens dans le besoin et elle fournit des résultats de recherches et des renseignements objectifs aux gouvernements, aux consommateurs et au secteur de l'habitation du Canada.
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CITATIONS :
« S'il est vrai que la réaction de l'offre à Toronto et à Vancouver a été beaucoup plus faible que dans d'autres régions métropolitaines du Canada, nous n'arrivons pas pleinement à expliquer pourquoi. Il continue d'y avoir des lacunes dans les données, et nous devons travailler encore plus étroitement avec les administrations de tous les niveaux pour pouvoir vraiment comprendre ce qui se passe. »
Evan Siddall
Président et premier dirigeant
Société canadienne d'hypothèques et de logement
« De grands centres canadiens comme Toronto et Vancouver se comportent de plus en plus comme de grandes villes du monde. Leur économie robuste et les taux d'intérêt historiquement bas en vigueur rendent ces villes attrayantes pour les gens et les entreprises, ce qui fait augmenter la demande de logements. Lorsque l'offre est faible, comme c'est le cas dans ces deux marchés, les prix ne peuvent que monter. Pour réduire les pressions exercées sur ces marchés, il faut trouver des façons d'accroître l'offre. C'est à quoi les administrations, tous niveaux confondus, doivent s'employer. »
Aled ab Iorwerth
Économiste en chef adjoint
Société canadienne d'hypothèques et de logement
SOURCE Société canadienne d'hypothèques et de logement
Audrey-Anne Coulombe, Relations avec les médias, SCHL, 613-748-2573, [email protected]
Liens connexes
http://www.cmhc-schl.gc.ca
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