Étude des crédits - volet Santé - Le ministre Barrette n'a aucun plan pour que les patients aient accès à des services en santé mentale
QUÉBEC, le 21 avril 2016 /CNW Telbec/ - Lors de l'étude des crédits budgétaires en santé, la porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, a présenté au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, un portrait de l'accès aux services en santé mentale obtenu par le biais de l'accès à l'information, et les constats sont inquiétants.
« Plus d'une personne sur quatre ayant eu accès à des services cette année a dû attendre plus de 30 jours, cible que le ministre avait lui-même fixée dans son plan d'action 2015‑2020. Dans certaines régions, les chiffres sont encore plus troublants : en Montérégie, 29 % des gens ont attendu plus d'un mois pour un premier service. Dans les Laurentides, la proportion monte à 43 % », a indiqué la députée.
« Alors que le ministre annonçait en grande pompe un plan d'action en santé mentale et 70 M$ en investissements sur 5 ans, nous avons eu la confirmation qu'aucun dollar ne sera réellement investi avant 2018, pas un sou avant les prochaines élections pour améliorer l'accès pour les patients. C'est extrêmement décevant », a poursuivi Diane Lamarre.
« Le ministre n'a même pas été en mesure de nommer une seule action concrète à entreprendre pour remédier à ce problème. Nous lui avons proposé, comme solution, de miser sur les futurs psychologues qui complètent leur septième et dernière année d'internat : en les rémunérant et en les incitant à pratiquer dans le réseau public, il y a une réelle possibilité, ici, d'améliorer l'accès et de faire en sorte que les patients soient pris en charge avant que leur état se dégrade. Nous pourrions éviter, ainsi, d'engendrer une cascade d'autres problèmes qui coûtent encore plus cher au réseau de la santé. De plus, plusieurs autres professionnels sont rémunérés au cours de leur dernière année de formation, tels les médecins, les pharmaciens, etc. Voilà une solution concrète qui aurait un effet immédiat pour les patients », a ajouté la porte-parole.
« Les choix que fait le ministre sont indécents : il investit des milliards pour les médecins, mais rien pour les patients ayant un problème de santé mentale ni pour les futurs psychologues dont les Québécois ont tant besoin », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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