Étude internationale : En augmentant leurs exportations de seulement 1 %, les moyennes entreprises accroîtraient leur impact économique combiné de 12,5 milliards de dollars

**Au Canada, les moyennes entreprises contribuent à l'économie à hauteur de 350 milliards de dollars et emploient directement près d'un Canadien sur cinq. Par ailleurs, elles considèrent que des pratiques commerciales durables amélioreront leur rentabilité**

VANCOUVER, le 23 nov. 2017 /CNW/ - Les exportations ne représentent actuellement que 11 % du chiffre d'affaires des moyennes entreprises canadiennes - un pourcentage nettement moins élevé que celui des moyennes entreprises sondées (29 % ou 200 milliards de dollars). Ces chiffres s'appuient sur une étude internationale réalisée conjointement par la HSBC et Oxford Economics. Cette étude a exploré les points de vue de 1 400 cadres supérieurs de moyennes entreprises de 14 pays, dont le Canada, et s'appuie sur une analyse économique approfondie. 

Par ailleurs, selon cette étude, si les moyennes entreprises augmentaient leurs revenus à l'exportation de seulement 1 % à l'échelle mondiale, elles accroîtraient leur impact économique de 12,5 milliards de dollars dans les pays ayant participé à l'étude.

Au Canada, les moyennes entreprises emploient plus de 2,5 millions de personnes, ce qui est relativement élevé par rapport aux autres pays sondés. La contribution des 6 800 moyennes entreprises canadiennes correspond à une valeur ajoutée brute (VAB) de 350 milliards de dollars dans le secteur commercial laquelle, compte tenu des effets de la chaîne d'approvisionnement et de la consommation, représente 40 % de la VAB du Canada. Leur apport direct à la VAB a progressé de 7 % entre 2012 et 2014, ce qui est légèrement supérieur à la croissance de l'économie de marché dans son ensemble.

«Les moyennes entreprises sont les héroïnes méconnues de l'économie mondiale; d'une taille insuffisante pour influencer les politiques gouvernementales, mais trop importantes pour bénéficier des incitatifs et du soutien offerts aux petites entreprises, a déclaré Linda Seymour, vice-présidente à la direction et responsable en chef des services aux entreprises, Banque HSBC Canada. Étant donné leur plus grande souplesse, elles obligent les joueurs établis qui dominent le marché à hausser la barre.»

L'étude a montré que, par rapport à l'ensemble des entreprises sondées, les moyennes entreprises canadiennes affichent le même niveau de confiance à l'égard de leur économie intérieure et de l'économie mondiale, et disent avoir plus de facilité à exporter (47 % contre 36 % pour la moyenne mondiale).  Elles considèrent aussi qu'il est plus facile d'exporter maintenant qu'il y a trois ans.

Comparativement aux autres pays, les moyennes entreprises canadiennes sont :

• moins préoccupées par l'incertitude économique au pays (48 % contre 55 % pour la moyenne mondiale) et par une expansion dans de nouveaux marchés nationaux (15 % contre 18 % pour la moyenne mondiale);
• plus nombreuses à croire que l'entrée sur de nouveaux marchés internationaux serait l'une des plus importantes contributions à leurs résultats financiers des trois prochaines années (15 % contre 11 % pour la moyenne mondiale);
• plus nombreuses à croire que les pratiques commerciales durables amélioreront leur croissance et leur rentabilité (66 % contre 59 % pour la moyenne mondiale);
• plus sensibilisées à la demande accrue des consommateurs pour des produits personnalisés (64 % contre 54 % pour la moyenne mondiale);
• moins préoccupées par la menace grandissante de la concurrence de grandes entreprises (49 % contre 65 % pour la moyenne mondiale) ou de petites entreprises (26 % contre 41 % pour la moyenne mondiale).

Les moyennes entreprises canadiennes ont de très solides liens commerciaux avec les États-Unis qui, selon les estimations, absorbent 70 % des exportations des moyennes entreprises canadiennes, dont une grande partie provient du secteur minier. En même temps, le quart des achats liés à la chaîne d'approvisionnement des moyennes entreprises provient de l'étranger, avec un peu moins de la moitié provenant des États-Unis.

«Les moyennes entreprises canadiennes sont résilientes et souples, a ajouté M^me Seymour. Cependant, si elles veulent améliorer leur productivité, elles devront se diversifier à l'étranger.»

L'apport du secteur des moyennes entreprises à la VAB est principalement attribuable aux secteurs des mines, de la fabrication et des services aux entreprises, chacun des secteurs représentant entre le cinquième et le quart de l'apport direct des moyennes entreprises à la VAB canadienne. Bien que le secteur minier représente l'apport le plus important des moyennes entreprises à la VAB, la productivité de sa main-d'œuvre, qui est très élevée, fait en sorte que sa contribution à l'emploi est beaucoup moins élevée que celle des autres secteurs. Pour ce qui est de l'emploi, c'est le secteur manufacturier, avec plus de 480 000 travailleurs, qui occupe le premier rang parmi les moyennes entreprises. Les services aux entreprises ainsi que le commerce de gros et de détail sont aussi d'importants employeurs.

«Les moyennes entreprises canadiennes ont l'esprit entrepreneurial, et au-delà de leur valeur économique, elles ont beaucoup à nous apprendre. Ce sont souvent des entreprises privées mises sur pied par des spécialistes dans leur domaine qui maintiennent des liens directs avec leur clientèle et contribuent ainsi à la diversité et au dynamisme de l'économie dans son ensemble», a ajouté M^me Seymour.

Notes aux rédacteurs :

1.      Méthodologie

L'étude 2017 de la HSBC et d'Oxford Economics sur la culture entrepreneuriale des moyennes entreprises a pour but d'évaluer l'apport direct des moyennes entreprises dans 14 pays, leur ouverture au commerce ainsi que leur apport élargi compte tenu des effets «multiplicateurs» de la chaîne d'approvisionnement et de la consommation.

L'étude a porté sur les 14 pays suivants : Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Canada, Chine, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Hong Kong, Inde, Indonésie, Mexique, Royaume-Uni et Singapour.

Aux fins du présent rapport, les moyennes entreprises sont considérées comme des entreprises comptant entre 200 et 2 000 employés. Tous les secteurs sont couverts, exception faite de l'administration publique, de l'éducation et de la santé, ceux-ci étant plus vulnérables aux facteurs liés à la politique et rendant ainsi les comparaisons internationales plus difficiles.

• L'apport direct des moyennes entreprises à leur économie locale est mesuré en fonction de leur contribution en valeur ajoutée brute (VAB) au produit intérieur brut (PIB) du pays, de leurs ventes et de l'emploi.
• L'ouverture des moyennes entreprises au commerce est mesurée au moyen des données de l'OCDE sur les importations et les exportations, et pose comme hypothèse que ces entreprises ont une propension semblable à importer et à exporter que d'autres entreprises du même pays et du même secteur d'activité.
• La contribution des moyennes entreprises par l'entremise des effets «multiplicateurs» de la chaîne d'approvisionnement et de la consommation est évaluée à l'aide de tableaux d'entrées-sorties détaillés de l'OCDE et de bureaux de statistiques nationaux. L'incidence sur la consommation tient compte de l'activité économique générée par les employés des moyennes entreprises et de leurs chaînes d'approvisionnement lorsque ceux-ci dépensent leurs salaires en produits et services d'autres entreprises.

En plus de l'étude économique qu'elles ont menée, la HSBC et Oxford Economics ont réalisé un sondage qualitatif par téléphone auprès de cadres supérieurs de 1 400 moyennes entreprises (100 par pays) en juillet et août 2017. S'appuyant sur un questionnaire normalisé, le sondage visait à explorer les points de vue des répondants sur les occasions et les menaces externes, les forces et les faiblesses, les priorités stratégiques des trois prochaines années et les priorités en matière d'investissement.

2.      Services aux entreprises de la HSBC

Depuis plus de 150 ans, la HSBC est présente là où il y a de la croissance et aide ses clients à saisir les occasions qui se présentent à eux. Aujourd'hui, les Services aux entreprises de la HSBC répondent aux besoins de plus de deux millions d'entreprises dans le monde - des petites entreprises orientées principalement vers leurs marchés intérieurs aux sociétés exerçant des activités dans différents pays. Ils aident les entreprises à prendre de l'expansion en leur offrant des outils et des conseils, notamment en matière de fonds de roulement, d'emprunts à terme, de financement du commerce international et de gestion des paiements et des fonds. Pierre angulaire du Groupe HSBC, nous donnons aux entreprises accès à un réseau géographique représentant plus de 90 % du commerce et des flux de capitaux mondiaux. Pour en savoir plus, consultez le site http://www.hsbc.com/about-hsbc/structure-and-network/commercial-banking

3.      À propos de la Banque HSBC Canada

La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au pays. Nous aidons des entreprises et des particuliers partout au Canada à faire des affaires et à gérer leurs finances à l'échelle mondiale par l'entremise de trois secteurs d'activité mondiaux, soit les services aux entreprises, les services bancaires internationaux et marchés et les services bancaires de détail et gestion de patrimoine. Le Canada est un marché prioritaire pour le Groupe HSBC, lequel est l'un des plus importants groupes de services bancaires et financiers au monde, ses actifs totalisant 2 526 G$US au 30 septembre 2017. Le Groupe HSBC sert des clients du monde entier en mettant à leur disposition un réseau international d'environ 3 900 bureaux qui sont répartis dans 67 pays et territoires en Europe, en Asie, dans les Amériques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et sont reliés entre eux grâce à des technologies de pointe.  Pour en savoir plus, consultez le site www.hsbc.ca ou suivez-nous sur Twitter à @HSBC_CA ou sur Facebook à @HSBCCanada.

SOURCE HSBC Bank Canada

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