Étude: les relations publiques occupent une place plus importante que jamais
dans les nouvelles salles de presse
TORONTO, le 1er avr. /CNW/ - La réalité des nouvelles salles de presse canadiennes - personnel réduit et augmentation de l'importance des médias sociaux - signifie que davantage de journalistes pourraient se fier aux relations publiques qu'auparavant selon les résultats de l'étude des médias de 2010 menée par PR Newswire et PR Week. Les professionnels des relations publiques offrent aux journalistes des idées d'article, des éléments multimédias et un accès à des spécialistes dans le but ultime de promouvoir leur client par l'intermédiaire d'une couverture médiatique.
Parrainée par PR Newswire et CNW (Canada Newswire), l'étude consistait à demander aux journalistes, blogueurs et professionnels des relations publiques aux États-Unis et du Canada de fournir un aperçu de l'univers médiatique en évolution des professionnels de ce secteur.
Consulter le communiqué médias sociaux à http://smr.newswire.ca/fr/cnw/study-public-relations-more-important-than-ever.
L'étude fait l'objet d'un article dans le numéro du X avril du magazine américain PR Week magazine. Cliquer ici pour lire l'article (en anglais seulement).
Même si l'on s'attend à ce que les journalistes rédigent du contenu opportun et bien développé, les professionnels des RP trouvent un public plus réceptif pour leurs argumentaires - plus de ces argumentaires se font par la voie des médias sociaux .
"Les médias sociaux et la convergence ont fondamentalement modifié le fonctionnement de la salle de presse ainsi que la création et la diffusion du contenu, déclare David Milliken, vice-président principal, Groupe CNW. Les professionnels des RP qui réussissent le mieux adaptent et ajustent leurs argumentaires de manière à ce qu'ils conviennent à de multiples canaux. Ils apprennent à répondre aux besoins d'un média en évolution."
Les journalistes fréquentent un peu plus les professionnels des RP, mais la plupart d'entre eux signalent peu de changement quant au nombre de fois qu'ils consultent des professionnels des RP pour obtenir de l'aide. Contrairement à cette affirmation, un peu plus d'un tiers des professionnels des RP des deux pays indiquent qu'ils reçoivent des journalistes plus de demandes proactives que par le passé.
Milieu de travail et perspectives du secteur
Malgré la mention d'une augmentation de la charge de travail et d'une diminution de l'effectif et des budgets, le rendement des médias a été stable voire même une légère progression au cours de la dernière année. Pourtant, 58 pour cent des journalistes canadiens estiment que leur charge de travail est plus lourde que l'an dernier. Ces journalistes citent plus souvent le resserrement des budgets comme l'élément les touchant le plus. Cette affirmation se retrouve plus souvent chez les médias traditionnels où les journalistes signalent une augmentation des attentes pour ce qui est de la contribution aux actualités en ligne ainsi qu'aux blogues.
Les journalistes canadiens indiquent qu'ils soumettent un plus grand nombre de nouvelles par jour (d'une à trois) et que l'on attend d'eux qu'ils contribuent aux nouvelles en ligne, aux blogues et à Twitter. Soumettre une nouvelle au moyen d'un appareil mobile n'est pas encore exigé, comme l'indique 85 pour cent des journalistes ayant participé à l'étude.
Pour ce qui est de mesurer le succès, 20 pour cent des répondants ont choisi "Annoncer des nouvelles et signaler des événements récents". Ce résultat est considérablement plus élevé qu'en 2009 (cinq pour cent), ce qui indique l'importance croissante d'être le premier à annoncer la nouvelle. La croissance des reportages en ligne et du cycle des actualités 24 heures par jour, 7 jours sur 7 a probablement une influence à cet égard.
Blogueurs et médias sociaux
Les résultats indiquent que les journalistes rédigent de plus en plus de blogues et que plus de blogueurs qualifient leur travail de journalisme.
Conformément au résultat selon lequel pour 60 pour cent des journalistes canadiens trouvent important de développer un style personnel, le nombre de journalistes ayant un profil sur un réseau social ainsi que la fréquence à laquelle ils mettent leur profil à jour a augmenté de façon notable depuis 2009. Les journalistes canadiens sont plus enclins à utiliser Facebook, suivi de LinkedIn et Twitter. Pour tous les journalistes, la mise à jour de renseignements personnels constitue le type de contenu le plus souvent affiché.
Environ la moitié des journalistes ont recours à Twitter dans le cadre de leurs recherches, davantage aux États-Unis qu'au Canada. La plupart du temps pour suivre les principaux sujets du jour et pour jauger l'opinion relative à un sujet, un journaliste sur trois indique avoir cité un billet figurant sur Twitter dans un article.
Les argumentaires reçus par les réseaux des médias sociaux ont également augmenté depuis 2009 particulièrement sur Twitter. Environ six journalistes américains sur dix disent être ouverts à la réception d'argumentaires par l'intermédiaire des réseaux sociaux.
Les argumentaires transmis sur les réseaux sociaux ont aussi augmenté beaucoup depuis 2009, particulièrement sur Twitter. Jusqu'à 64 pour cent des blogueurs et 36 pour cent des reporters en ligne ont confirmé utiliser Twitter comme outil de recherche, tandis que l'utilisation de Google (82 pour cent) et des sites Web d'entreprise (90 pour cent) est plus souvent fréquente dans le cadre de recherches effectuées pour un article. Les journalistes canadiens sont plus enclins que leurs collègues américains à obtenir de l'information provenant de conversations (77 pour cent au Canada soit six pour cent de plus qu'aux États-Unis).
Parmi ceux qui effectuent leurs recherches parmi les blogues, 45 pour cent ont cité un blogue dans leur article. Le but le plus souvent indiqué dans le cas d'une recherche par blogue est de trouver ce que les autres publications écrivent relativement à un sujet et même si les blogues tenus par des employés ou au sujet d'un produit sont considérés utiles, la plupart de ceux qui effectuent des recherches par blogue estiment que les blogues d'entreprise ou d'organisme sont inutiles.
La majorité des blogueurs, 52 pour cent, se considèrent maintenant comme des journalistes. Il s'agit là d'une augmentation marquée par rapport à 2009, année où seulement un sur trois avait la même opinion. Même s'ils estiment qu'ils sont des professionnels, seulement 20 pour cent tirent la majorité de leur revenu de travail lié au blogue, une faible augmentation par rapport à 2009 (16 pour cent).
Médias et relations publiques
Même si les professionnels des RP des États-Unis et du Canada indiquent soumettre des argumentaires à des blogueurs et s'adresser directement aux consommateurs plus souvent qu'il y a deux ans, les professionnels américains le font au détriment des médias traditionnels, tandis que les professionnels canadiens font part d'une légère augmentation auprès des médias traditionnels également.
Quand il s'agit de la présentation d'un argumentaire, la méthode de communication privilégiée des journalistes est le courrier électronique. Toutefois, 46 pour cent des journalistes canadiens révèlent qu'un argumentaire ne suscite pas toujours un article. Soixante-trois pour cent des journalistes canadiens se fient aux communiqués de presse pour trouver des spécialistes à citer.
La moitié des journalistes américains et canadiens signalent que l'ajout de vidéos, de photos ou d'éléments multimédias dans un argumentaire rehausse ce dernier en fournissant plus d'éléments que l'on peut utiliser pour un article en ligne, en aidant à "vendre" un article à un rédacteur en chef ou encore en permettant une meilleure compréhension. Au moins la moitié des professionnels des RP au Canada ajoutent un élément multimédia dans leur argumentaire et sont beaucoup plus enclins que leurs collègues américains à dire que les éléments multimédias ont aidé leur sujet à être mentionné à la radio ou à la télévision.
Comme en 2009, les journalistes signalent que très peu d'argumentaires qu'ils reçoivent sont liés à ce qu'ils couvrent. Cet énoncé s'applique tant aux journalistes américains qu'aux journalistes canadiens.
Les professionnels des RP canadiens disent obtenir un taux plus élevé que leurs collègues américains pour ce qui est des argumentaires non sollicités menant à un article, 30 pour cent indiquant qu'un article résulte de plus de la moitié de leur argumentaire.
Au cours de la dernière année, on note une utilisation plus fréquente de l'abonnement à des communiqués provenant de salles de presse virtuelles, d'entreprises ou de blogues personnels. Les journalistes américains et canadiens indiquent souvent acquérir de l'information au sujet d'une entreprise en particulier à partir du site Web de cette dernière. Les blogueurs sont plus enclins que les journalistes traditionnels à avoir recours aux blogues généraux et à ceux d'entreprise. Environ un quart des professionnels des RP hébergent des blogues de PDG, dont la moitié sont rédigés par des prêtes - plumes.
Au cours des deux dernières années, les professionnels américains et canadiens ont constaté une augmentation des argumentaires envoyés aux blogueurs ainsi que des messages adressés directement aux consommateurs. Plus de la moitié des professionnels des deux pays indiquent recevoir plus de demandes proactives de journalistes. Plus de la moitié des professionnels estiment que les éditoriaux sont plus influencés par la publicité comparativement à l'an dernier : environ quatre sur dix prétendent avoir obtenu une couverture à la suite d'une dépense en publicité.
Malgré les modifications signalées au sein du secteur en matière d'augmentation de la charge de travail et de diminution de l'effectif et du budget, le rendement des médias est demeuré stable et a affiché une légère amélioration au cours de la dernière année. Parmi les sujets de préoccupation des trois prochaines années, on note le passage de l'imprimé au numérique et la diminution du personnel à temps plein même si le degré de préoccupation semble moindre que l'an dernier.
Le passage de l'imprimé vers le numérique est perçu comme étant le principal moteur de l'industrie au cours des trois prochaines années, 57 pour cent des journalistes de quotidiens et de magazines indiquant que cette tendance va s'accentuer.
Au sujet de l'étude
Dans le cadre de cette étude, on a sondé 2 174 médias traditionnels et non traditionnels, dont des journalistes de quotidiens et de magazines et des reporters de la radio, de la télévision et des médias en ligne ainsi que des blogueurs. L'étude en ligne a été effectuée entre le 4 janvier et le 19 janvier 2010.
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Renseignements: Laurie Smith, Vice-présidente, Culture et communications, (416) 863-5616, [email protected]
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