Étude SALVEO sur la santé mentale en entreprise - Les employeurs doivent différencier les facteurs individuels des facteurs organisationnels pour améliorer la situation de leur organisation English
MONTRÉAL, le 17 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Les employeurs qui cherchent à limiter l'apparition de troubles de santé mentale au sein de leur organisation doivent cibler plus précisément les facteurs liés au milieu de travail et les facteurs individuels. C'est notamment ce qui ressort des résultats d'une vaste étude menée par des chercheurs de l'Université de Montréal en collaboration avec leurs collègues de l'Université Concordia et de l'Université Laval, et réalisée grâce au soutien de la Standard Life. Ces conclusions ont été présentées lors d'un colloque du Conseil du patronat du Québec sur la problématique de la santé psychologique au travail.
Pendant deux années, les chercheurs ont interrogé plus de 2 100 travailleurs de 63 organisations. Ils se sont penchés sur une trentaine de facteurs aussi variés que l'horaire et la charge de travail, les politiques de gestion, le type de supervision, la vie de couple et familiale, la consommation d'alcool, l'estime de soi, qui se sont révélés des éléments déclencheurs ou inhibiteurs du développement de la détresse psychologique, de la dépression ou de l'épuisement professionnel.
« La détresse psychologique, la dépression et l'épuisement professionnel sont en partie liés au milieu de travail, mais il est clair maintenant que plusieurs facteurs individuels entrent aussi en ligne de compte à divers degrés dans l'apparition de l'un ou l'autre de ces troubles mentaux », explique Pierre Durand de l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal et l'un des chercheurs responsables de l'étude SALVEO.
« Nous avons conclu que certains facteurs ont un effet potentiel direct sur le développement de la dépression par exemple, sans pour autant avoir de l'influence sur l'apparition de l'épuisement professionnel, précise Alain Marchand, l'autre coresponsable de l'étude à l'Université de Montréal. D'où l'importance d'un diagnostic précis, qui permettra ensuite aux entreprises d'agir plus efficacement sur les problèmes qui sont propres à leur organisation et d'optimiser les programmes de santé et mieux-être qu'elles mettront en place pour améliorer la santé mentale dans leur milieu. »
« Ces données ont une grande valeur pour mieux cibler les programmes de santé et mieux-être en entreprises, explique Virginie Gosselin, conseillère principale, Santé et mieux-être à la Standard Life Canada. En procédant à une analyse plus poussée des problèmes mentaux les plus présents dans un milieu de travail, nous pouvons déployer des programmes qui ciblent plus précisément les facteurs déclencheurs directement liés à la détresse psychologique par exemple, et améliorer les impacts sur la santé. »
Les premières conclusions de l'étude SALVEO et leur utilité dans le cadre de la mise en place d'un programme de santé et mieux être font l'objet d'une récente publication par la Standard Life :
À propos de la Standard Life
La Compagnie d'assurance Standard Life du Canada fournit des solutions d'épargne à long terme, de placement et d'assurance à plus de 1,4 million de Canadiens, dont les participants à des régimes de retraite et d'assurance collectifs.
La Standard Life fait la promotion d'une approche globale en santé et mieux-être en milieu de travail. A même ses solutions d'assurance collective, la Standard Life offre ses services à des employeurs désireux de développer des stratégies de santé et mieux-être, de concevoir et de déployer des programmes sur mesure et d'analyser les résultats de ces programmes. Elle cherche à améliorer les résultats financiers de ses entreprises clientes en intégrant les programmes de santé et mieux-être, de médicaments et de gestion des absences.
SOURCE : STANDARD LIFE
Geoffrey King
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Sébastien Fassier
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