Étude sur la détresse psychologique dans les centres d'appels - Le syndicat chez Telus obligé de se rendre au domicile des travailleurs pour livrer l'information relative à l'étude
RIMOUSKI, QC, le 7 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le syndicat de Telus reçoit aujourd'hui et demain un coup de main de différents syndicats affiliés au SCFP afin de mener à terme une opération de livraison. Dès ce matin, des équipes sillonnent la région de Rimouski afin de livrer au domicile de chaque travailleur des centres d'appels de Telus l'information relative à l'étude sur la détresse psychologique dans les centres d'appels. Telus a refusé la distribution sur les lieux de travail.
« Le Conseil provincial du secteur des communications (CPSC) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a commandé cette étude afin d'améliorer la qualité de vie de beaucoup de travailleurs qui souffrent à cause de certaines conditions de travail. Nous voulons informer ces travailleurs. Partout ailleurs où nous avons distribué l'information, nous n'avons pas rencontré de résistance de la part des employeurs. Nous ne comprenons pas pourquoi Telus refuse», a déclaré Alain Caron, président du CPSC du SCFP. Le syndicat représentant les travailleurs des centres d'appels de Telus est membre du CPSC.
Étude sur la détresse psychologique dans les centres d'appels
Le CPSC-SCFP mène une vaste offensive contre le fléau de la détresse psychologique dans les centres d'appels. Plusieurs centaines de membres du SCFP, qui représente plus de 2500 employés de centres d'appels d'entreprises de communications au Québec, ont participé à une importante recherche scientifique sur le sujet. Cette recherche est la première du genre en Amérique du Nord.
Les résultats sont alarmants: 57 % des travailleuses et travailleurs concernés vivent une détresse psychologique élevée, comparée à 18 % pour l'ensemble de la main-d'œuvre au Québec. Le SCFP entreprend donc une vaste campagne de sensibilisation des employés et des employeurs afin d'attaquer le mal à la racine.
Depuis le début du mois de janvier, les sections locales concernées du SCFP remettent des trousses de sensibilisation à chacun de leurs membres. Le message de cette campagne est : «Il y a une limite à presser le citron. La détresse psychologique, parlez-en à votre syndicat». Ce sont ces trousses que Telus refuse sur les lieux de travail.
« Le CPSC est solidaire des employés de Telus et quand on juge qu'un membre du CPSC vit une injustice, ça concerne tout le CPSC et on agit» de conclure Alain Caron.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7700 membres du secteur des communications au Québec et 1300 autres en contrat de service. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants: les affaires sociales, l'éducation, les universités, l'énergie, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.
SOURCE : Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Lisa Djevahirdjian, Information SCFP, cell. 514 831-3815
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