Étude sur la sous-traitance alimentaire dans les hôpitaux - Miser sur la
santé des patients d'abord
MONTRÉAL, le 2 févr. /CNW Telbec/ - Après avoir pris connaissance des conclusions de l'étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), l'Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) est préoccupé par les orientations qui pourraient être adoptées par les administrations du CHUM et du CUSM quant à la gestion des services d'alimentation.
La question alimentaire dans les institutions hospitalières inquiète depuis longtemps les diététistes du Québec qui constatent que trop souvent l'alimentation y est considérée comme un service technique, au même titre par exemple que la buanderie, plutôt qu'un soin. L'OPDQ est d'avis que l'alimentation en milieu hospitalier devrait d'abord être analysée et jugée selon des critères de santé pour le patient. "Pour les diététistes, le mot d'ordre est la santé avant tout", affirme Michel Sanscartier, président de l'Ordre. "Des aliments frais et goûteux ayant conservé leurs qualités nutritives, des plats cuisinés en respect des recommandations de nutritionnistes et adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient sont incontournables".
Depuis quelques années, l'OPDQ déplore que le statut accordé à l'alimentation dans les hôpitaux québécois ne soit pas à la hauteur des objectifs de santé recherchés. En effet, l'alimentation en établissement de santé est un élément de succès dans une stratégie axée sur les soins de santé et le mieux-être collectif des Québécois.
L'OPDQ désapprouve aussi la grande disparité qui existe d'un hôpital à l'autre dans l'importance accordée à l'alimentation et qui se reflète dans le coût jour/aliments. "On ne devrait pas remettre en question les vertus d'un repas dans le processus de guérison des personnes hospitalisées. Un changement majeur doit s'amorcer dans la façon de penser l'alimentation et la nutrition au Québec, dans les hôpitaux comme ailleurs", estime M. Sanscartier. À cet égard, l'OPDQ demande au ministre de la Santé de consulter les instances professionnelles concernées comme l'OPDQ afin de s'assurer que la solution retenue, quelle qu'elle soit, permette de répondre aux besoins nutritionnels individuels de la clientèle hospitalisée.
À propos de l'OPDQ
Par des prises de position et des actions ciblées, l'Ordre contribue à l'amélioration de la santé et du bien-être de la population et des individus en favorisant des environnements propices à de saines habitudes alimentaires de même qu'en soutenant, dans chacun de ces environnements, l'accès aux compétences de ses membres. Ce faisant, l'Ordre favorise également des mesures d'éducation et d'accès à une information judicieuse, rigoureuse et d'intérêt public qui permet une prise de décision éclairée en matière d'alimentation.
Renseignements: Marie-Christine Deschênes, Enigma communications, (514) 982-0308, poste 243, Cell.: (514) 825-0308, [email protected]
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