Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013 de RBC : les citadins sont mal préparés aux effets de dame nature sur l'eau English
L'étalement urbain et le « paradis asphalté » menacent le présent et l'avenir de l'eau potable, selon un expert réputé
TORONTO, le 14 mars 2013 /CNW/ - Neuf Canadiens sur dix (90 pour cent) croient qu'une catastrophe météorologique pourrait se produire dans leur collectivité ou leur ville, mais peu d'entre eux connaissent les conséquences d'une mauvaise gestion de l'excès d'eau entraîné par les tempêtes de pluie ou de neige. Dans les villes du Canada, les surfaces pavées, la surcharge des infrastructures de gestion des eaux pluviales et les conditions météorologiques extrêmes rendent beaucoup plus difficile la gestion de l'eau excédentaire provenant des tempêtes.
« Les tempêtes extrêmes ont une incidence directe sur l'eau, car l'eau de ruissellement peut entraîner des contaminants jusqu'aux cours d'eau locaux et polluer des plans d'eau importants pour les loisirs et l'approvisionnement en eau, affirme Bob Sandford, président de l'initiative canadienne dans le cadre de la décennie "L'eau, source de vie" proclamée par l'ONU. Les surfaces imperméables des villes créent des conditions idéales pour que l'eau excédentaire surcharge nos systèmes municipaux de gestion des eaux pluviales. Les municipalités, les promoteurs immobiliers et les propriétaires d'habitations doivent collaborer en vue d'améliorer la gestion des eaux pluviales. »
En prévision de la Journée mondiale de l'eau, qui aura lieu le 22 mars, l'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013 de RBC, sixième édition annuelle de cette étude commandée par le Projet Eau Bleue RBC et menée par GlobeScan, révèle que même si les deux tiers des Canadiens (68 pour cent) affirment que nous devrions nous préparer à l'éventualité d'une catastrophe majeure ayant une incidence sur les systèmes de gestion des eaux pluviales, seulement une personne sur cinq (19 pour cent) croit que des mesures importantes sont requises actuellement.
Quelle contribution les Canadiens sont-ils prêts à apporter ?
Il ne s'agit pas seulement d'un enjeu de planification municipale. D'après M. Sandford, chaque Canadien peut contribuer personnellement à la gestion de l'excès d'eau entraîné par les tempêtes de pluie et de neige. Et pourtant, l'étude indique que les Canadiens sont peu nombreux à avoir pris des mesures de prévention, par exemple faire des travaux de terrassement (23 pour cent), ou remplacer les surfaces asphaltées par des matériaux perméables à l'eau comme du pavé autobloquant ou du gravier (7 pour cent).
Les surfaces asphaltées ou imperméables font partie du problème. La moitié des Canadiens (47 pour cent) déclarent néanmoins que leur maison « idéale » comporte une entrée de cour ou une cour asphaltée, et la majorité d'entre eux ne souhaitent pas modifier cette préférence même après qu'on les ait informés de l'effet positif des surfaces perméables qui permettent à l'eau de pluie et à la neige fondue de s'infiltrer lentement dans le sol au lieu de causer de l'écoulement de surface pollué. Seulement un Canadien sur dix (12 pour cent) a indiqué qu'il remplacerait les surfaces asphaltées par des matériaux perméables à l'eau, comme du pavé autobloquant.
« Les Canadiens poursuivent leur idylle avec les entrées de cour asphaltées, ce qui entraîne un important effet de ruissellement. En comptant les trottoirs, les routes et les terrains de stationnement pavés imperméables à l'eau, nous avons créé les conditions idéales pour que l'excès d'eau dépasse les capacités des réseaux d'aqueduc et des systèmes de gestion des eaux pluviales de nos municipalités, qui sont déjà à peine suffisantes », explique M. Sandford.
Selon l'étude, la plupart des Canadiens prévoient prendre des mesures au cours de la prochaine année afin de prévenir les dégâts d'eau dans leur maison et aux alentours, en entretenant les gouttières et les tuyaux de descente pluviale (64 pour cent) ou en faisant des travaux d'aménagement paysager, comme du terrassement (33 pour cent).
« Les infrastructures de la plupart des villes du Canada tombent en ruine et doivent absolument être remplacées ou réparées sans délai. Il est temps de se réveiller », ajoute M. Sandford. La Fédération canadienne des municipalités estime que le remplacement des infrastructures d'eau potable, d'eaux usées et d'eaux pluviales dont l'état est jugé « passable » ou « très mauvais » coûtera environ 80 milliards de dollars.
Une forte majorité de Canadiens (78 pour cent) continuent de croire que leurs infrastructures d'eau municipales sont en bon état et ne jugent pas nécessaire d'investir de manière importante à cet égard. Malgré ce taux de confiance, seulement 15 pour cent des Canadiens admettent « très bien connaître » l'état de leurs infrastructures d'eau municipales. De plus, la vaste majorité des Canadiens (80 pour cent) ne sont pas prêts à payer pour apporter les améliorations nécessaires au système de gestion des eaux pluviales.
FAITS SAILLANTS DE L'ÉTUDE
La ressource naturelle la plus importante du Canada
- Quarante-sept pour cent des répondants croient que l'eau douce est la ressource naturelle la plus importante du Canada. Ils étaient 55 pour cent à exprimer cette opinion en 2012.
- Seize pour cent affirment que les terres agricoles constituent la plus importante ressource.
- Quinze pour cent croient que le pétrole est la ressource la plus importante du Canada, sauf en Alberta, où 41 pour cent des répondants jugent que le pétrole est la ressource la plus importante.
Comportements favorisant la conservation de l'eau
- Soixante-neuf pour cent des Canadiens déploient des efforts raisonnables pour conserver l'eau, soit un peu moins que la proportion de 71 pour cent enregistrée en 2012.
- Un Canadien sur dix utilise un système d'arrosage automatique.
- Trente pour cent des propriétaires canadiens utilisent des citernes pluviales ou d'autres dispositifs pour recueillir les eaux pluviales.
Chaussée/entrées de cour
- Cinquante-quatre pour cent des Canadiens ont une entrée de cour asphaltée.
- Quarante-sept pour cent déclarent que leur maison idéale a une entrée de cour asphaltée.
- Soixante pour cent des personnes de 18 à 34 ans renonceraient à une entrée de cour asphaltée pour favoriser la gestion de l'eau.
- Seulement 24 pour cent des citadins ont une entrée de cour non pavée ou perméable à l'eau.
L'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013
L'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013 comprend un sondage en ligne mené par GlobeScan du 23 janvier au 11 février 2013 auprès de 2 282 adultes canadiens par l'intermédiaire du panel en ligne national de GMI. Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés, afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement du pays et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Les résultats ont été pondérés en tenant compte du sexe, de l'âge, de la région et de la taille de la collectivité. L'échantillon comprenait au moins 200 répondants de chacune des villes suivantes : Vancouver, Calgary et Montréal. Il comprenait également au moins 300 répondants de Toronto. La marge d'erreur pour un échantillon strictement aléatoire de cette taille (2 282) est de ±2.
À propos du Projet Eau Bleue RBC
Le Projet Eau Bleue RBC est un engagement sans précédent de dix ans à vaste portée qui vise à protéger, à l'échelle mondiale, la ressource naturelle la plus importante de notre planète : l'eau douce. Depuis 2007, RBC s'est engagée à verser plus de 36 millions de dollars à plus de 500 organismes de bienfaisance du monde entier qui protègent les bassins hydrographiques et font la promotion de l'accès à l'eau potable. De plus, RBC a octroyé 6 millions de dollars à des universités pour la réalisation de programmes liés à l'eau. En 2013 et 2014, le Projet Eau Bleue RBC appuiera des organismes qui contribuent à préserver la salubrité de l'eau acheminée dans des villes et des zones urbaines. Pour de plus amples renseignements, consultez le site rbc.com/eaubleue.
Collectivités et durabilité :
La Banque Royale du Canada (RY aux bourses de Toronto et de New York) et ses filiales exercent leurs activités sous la marque RBC. Elle compte environ 80 000 employés à plein temps et à temps partiel au service de plus de 15 millions de particuliers, d'entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 49 autres pays. Reconnue comme l'un des chefs de file des grandes sociétés mondiales en matière de services financiers et de responsabilité sociale et environnementale, RBC fait partie des indices Dow Jones Sustainability World Index 2012-2013, DJSI North American Index, Jantzi Social Index et FTSE4Good Index. RBC compte parmi les employeurs les plus respectueux de l'environnement au Canada, est l'une des 50 entreprises les plus socialement responsables au Canada et figure au classement annuel mondial des 100 entreprises championnes du développement durable.
RBC appuie une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des commandites et le travail bénévole de ses employés. En 2012, RBC a versé plus de 95 millions de dollars à des initiatives communautaires partout dans le monde, dont plus de 64 millions de dollars en dons et 31 millions de dollars sous forme de commandites d'événements communautaires.
SOURCE : RBC (French)
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André Roberts, Communications, RBC, 416 974-3678
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