Étude sur les sacs de RECYC-Québec : le déni scientifique de monsieur Coderre est choquant et cynique
MONTRÉAL, le 25 août 2017 /CNW/ - Hier, il a été rapporté que le maire de Montréal, Denis Coderre, aurait déclaré qu'il bannira les sacs en plastique minces en faveur de sacs plus épais, et ce, bien qu'une étude scientifique menée par RECYC-Québec qu'il ait eu depuis décembre « démontrerait que ce type de sacs n'est pas plus nocif pour l'environnement ».
L'Association canadienne de l'industrie des plastiques (ACIP), l'une des parties prenantes de l'analyse du cycle de vie des sacs (ACV), considère le déni de la science et de l'étude de RECYC-Québec du maire Coderre choquant et complètement cynique.
« C'est un jour triste pour le Québec et la planète lorsque notre avenir environnemental est basé sur l'opportunité politique et l'opinion personnelle plutôt que sur la science et les faits, explique Marc Robitaille, président d'Omniplast Québec et porte-parole de l'ACIP. C'est le résultat de RECYC-Québec qui ne montre pas un véritable leadership environnemental en publiant les résultats scientifiques de l'ACV sur les sacs et permettant un débat sain sur les résultats sur la place publique ».
Selon les données d'EEQ et de RECYC-Québec, il n'est pas nécessaire d'interdire les sacs minces puisque 92 % de tous les sacs sont réutilisés et recyclés (EEQ - 77 % de réutilisation, RECYC -14 % de taux de recyclage) et les sacs en plastique minces représentent seulement 0,4 % des déchets sauvages (MGM Management).
L'industrie ajoute que tout ce problème de sac est purement politique et créé pour que les politiciens puissent « avoir l'air » soucieux de l'environnement. Denis Coderre a été le moteur principal incitant les maires de la CMM à interdire les sacs minces et à les remplacer par des sacs en plastique plus épais sans preuve scientifique; une interdiction similaire sur les sacs minces a été abrogée par la Ville de Chicago plus tôt cette année et a été déclarée comme étant une véritable farce par le maire de Chicago, Rahm Emanuel.
« Les politiciens ne sont pas formés en tant que scientifiques et doivent commencer à servir l'intérêt public, pas leur propre intérêt, affirme monsieur Robitaille. Commençons par un débat sain sur les sacs et l'environnement ».
SOURCE Association canadienne de l'industrie des plastiques
Marc Robitaille, Association canadienne de l'industrie des plastiques, Numéro de téléphone : 514-710-4369, Courriel : [email protected]; Alexandra Dionne Charest, Consultante, HATLEY Conseillers en stratégie | Strategy Advisors, Courriel : [email protected], Tél. : 1 514 316-7084
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