Évaluations environnementales stratégiques sur les hydrocarbures : saisissons les opportunités pour le Québec !
MONTRÉAL, le 28 oct. 2015 /CNW Telbec/ - La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) accueille positivement les analyses du document-synthèse devant servir la réflexion publique sur la question des hydrocarbures. La FCCQ estime que la décision de mener une évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur l'ensemble de la filière des hydrocarbures ainsi que sur le cas spécifique à l'île d'Anticosti saura répondre aux considérations environnementales, sociales et économiques pour bâtir un cadre réglementaire moderne du développement de la filière des hydrocarbures au Québec.
« Les différents scénarios de développement que documentent ces études font état d'avantages économiques indéniables pour le Québec », affirme Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ. « Seulement pour l'île d'Anticosti, une analyse avantages-coûts laisse présumer qu'une éventuelle production d'hydrocarbures sur le territoire pourrait être rentable en plus de générer des retombées économiques majeures sur toute la durée de vie du projet. »
Le document-synthèse fait état de trois scénarios de développement qui ont été élaborés à partir d'hypothèses plausibles afin de modéliser les impacts du développement de la filière des hydrocarbures. En période de production maximale, les activités d'exploitation sur l'île d'Anticosti seraient susceptibles de produire jusqu'à 113 % de la consommation annuelle actuelle du Québec en gaz naturel.
« L'étude fait état de redevances et de revenus se situant entre 46 et 48 milliards de dollars pour le gouvernement sur l'ensemble de la période d'exploitation prévue de 75 ans. Cela s'ajoute aux bénéfices que l'on peut attribuer aux participations du gouvernement dans Hydrocarbures Anticosti et dans le capital-actions de Junex et de Pétrolia », ajoute Mme Bertrand.
Le Québec consomme annuellement autour de 14 milliards de dollars de pétrole acheté directement sur les marchés étrangers. Du point de vue économique, cette dépendance au pétrole étranger fait en sorte que la balance commerciale du Québec est largement déficitaire. Pour la FCCQ, on doit reconnaître l'impact positif qu'aurait une exploitation locale des hydrocarbures. La FCCQ prône en ce sens une approche réaliste et pragmatique de la filière des hydrocarbures au Québec.
« Le Québec ne doit pas tourner le dos à de nouveaux investissements, particulièrement au chapitre de l'énergie. Les hydrocarbures demeurent un vecteur essentiel à notre développement, non seulement pour le transport, mais également pour plusieurs produits que nous utilisons tous les jours », conclut Mme Bertrand.
La documentation rendue publique aujourd'hui est volumineuse et complexe. La FCCQ et ses membres prendront le temps de l'analyser en profondeur en prévision de sa participation aux consultations publiques qui mèneront aux rapports finaux des deux ÉES, prévues à la mi-novembre.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de plus de 140 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 60 000 entreprises et 150 000 gens d'affaires exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des chambres de commerce du Québec
Marilyne Marcoux, Conseillère aux communications, Fédération des chambres de commerce du Québec, Tél. : 514 844-9571, p. 3227, Cell : 514 647-4745, [email protected]
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