À long terme, le perfectionnement est la clé du succès
- 62 % des chefs de direction canadiens estiment que la croissance économique mondiale ralentira ou restera stable.
- 84 % des chefs de direction canadiens sont d'avis que l'IA transformera fondamentalement leur entreprise au cours des cinq prochaines années.
- 88 % des chefs de direction canadiens se déclarent inquiets de la disponibilité des compétences importantes requises dans leur secteur d'activité, alors que 51 % d'entre eux avaient exprimé cette opinion l'année dernière.
TORONTO, le 13 févr. 2019 /CNW/ - Selon les résultats du volet canadien de l'Enquête de PwC auprès des chefs de direction, 62 % des chefs de direction canadiens (contre 57 % à l'échelle mondiale) estiment que la croissance économique mondiale ralentira ou restera stable. Les dirigeants canadiens sont moins optimistes que l'année dernière quant à l'économie mondiale et à leurs perspectives de croissance, mais il s'agit du moment idéal pour eux de se transformer. Les résultats de l'enquête indiquent que le perfectionnement des employés ainsi que le recours à des technologies telles que l'analytique des données et l'intelligence artificielle permettront de répondre aux besoins des consommateurs, qui évoluent rapidement.
La réalité économique
Selon les résultats de l'enquête, les changements géopolitiques, les incertitudes commerciales et le protectionnisme grandissant exigent que les dirigeants d'entreprise adaptent leurs façons de faire afin de stimuler la croissance économique pour l'année en cours et celles à venir. Seulement 60 % des chefs de direction canadiens, contre 88 % en 2018, considèrent que les États-Unis sont le plus important marché pour leur croissance. Priés de nommer les marchés étrangers les plus intéressants pour l'investissement, les chefs de direction canadiens cherchent plus loin et expriment davantage d'incertitude. L'intérêt des Canadiens pour tous les marchés étrangers est resté au même niveau ou a diminué; le Mexique est la seule exception, 12 % des répondants ont désigné ce pays alors qu'ils étaient 7 % en 2018.
À l'échelle mondiale, les chefs de direction ayant participé à l'enquête ont également indiqué qu'ils étaient moins intéressés par la Chine et les États-Unis en tant que marché principal pour la croissance. Par exemple, à l'échelle mondiale, l'intérêt manifesté pour la Chine a diminué, passant de 33 % à 24 % par rapport à l'an dernier, tandis que l'intérêt pour les États-Unis est passé de 46 % à 27 %.
« Considérant les défis relatifs au contexte économique mondial, de plus en plus de chefs de direction canadiens recherchent des opportunités de croissance au sein même de leur entreprise, leur transformation n'a jamais été aussi pressante, déclare Nicolas Marcoux, chef de la direction et associé principal, PwC Canada. La baisse d'intérêt pour la Chine et les États-Unis constitue l'occasion parfaite pour les entreprises et nos différents paliers de gouvernement de travailler ensemble afin de rendre le Canada plus attrayant pour les investisseurs. Leur collaboration en matière de perfectionnement de la main-d'œuvre est essentielle afin d'aider le pays à accroître son attrait pour des investissements étrangers ainsi que domestiques. Du même coup, nous prendrons la place qui nous revient sur l'échiquier mondial, et ce, pour le bénéfice de tous les Canadiens. »
Sous l'effet du protectionnisme et des problèmes commerciaux, les chefs de direction canadiens recherchent les occasions de croissance au cœur de leur organisation. La plupart d'entre eux (88 % contre 77 % à l'échelle mondiale) chercheront à réaliser davantage d'efficiences opérationnelles, une forte proportion (84 % contre 71 % à l'échelle mondiale) se concentrera sur la croissance interne et un peu plus de la moitié (59 % contre 37 % à l'échelle mondiale) se tourneront vers de nouvelles fusions et acquisitions.
L'analytique des données : des lacunes persistantes
L'enquête de cette année s'est intéressée à l'analytique des données et l'intelligence artificielle (IA), deux domaines d'intérêt pour les dirigeants. Selon les réponses obtenues, les chefs de direction canadiens considèrent que l'analytique des données est une composante essentielle de la croissance, surtout pour anticiper le comportement des clients et améliorer les interactions directes avec les acheteurs.
Un élément émane clairement, les entreprises qui comblent leurs lacunes en matière de données et de compétences, tout en tirant parti de l'IA obtiendront un avantage concurrentiel indéniable. La plupart des répondants (84 %) estiment que l'IA transformera fondamentalement leur entreprise au cours des cinq prochaines années. Toutefois, 88 % ont déclaré être inquiets de la disponibilité de connaissances clés requises dans leur secteur d'activité, alors qu'ils étaient 51 % à exprimer cette opinion l'année dernière. Moins de la moitié des répondants estiment que l'IA est présente dans leur entreprise au moins jusqu'à un certain point, et parmi eux 34 % précisent qu'ils utilisent l'IA pour des initiatives restreintes et spécifiques, plutôt que de manière généralisée.
Toutefois, les chefs de direction canadiens prévoient aussi que l'IA perturbera le marché de l'emploi en plus de leur entreprise. En fait, la disponibilité des connaissances clés est la principale préoccupation qui ressort de l'enquête de cette année. D'ailleurs, 47 % des répondants estiment que l'IA fera disparaître plus d'emplois qu'elle n'en créera à long terme.
Le perfectionnement de la main-d'œuvre transformera nos façons de travailler
Les chefs de direction canadiens sont d'avis que le mieux est d'établir un solide bassin de candidats directement auprès des établissements d'enseignement afin de combler les lacunes en matière de connaissances. L'opinion des chefs de direction à l'échelle globale est, quant à elle, à l'opposée.
En effet, près de la moitié (46 %) des personnes interrogées estiment que le perfectionnement est la clé lorsqu'il est question de former une main-d'œuvre qualifiée pour les emplois de l'avenir. Il est cependant inquiétant de constater que 41 % des chefs de direction canadiens n'ont pas encore adopté ce point de vue et se concentrent sur la capacité des établissements d'enseignement à fournir un bassin de candidats afin de combler les lacunes en matière de compétences, et que seulement 16 % d'entre eux ont opté pour le perfectionnement.
« En tant que dirigeants d'entreprise, nous ne pouvons pas être que des spectateurs et attendre que nos écoles de gestion, nos collèges et nos universités nous proposent des diplômés possédant les compétences recherchées pour combler les emplois de l'avenir, ajoute Marcoux. Pour réussir au Canada, nous devons investir, dès maintenant, dans notre capital humain afin de combler cet écart et posséder, à même nos entreprises, les connaissances nécessaires pour créer de la valeur. »
Ce n'est pas uniquement pour exploiter la puissance de l'IA que cet écart doit être comblé. En effet, plus de la moitié des chefs de direction canadiens estiment que le fait de ne pas avoir accès à un bassin d'employés qualifiés empêche les entreprises de créer de la valeur, de relever les normes de qualité et de proposer des expériences client qui se distinguent.
Cliquez ici pour consulter les résultats du volet canadien de l'Enquête de PwC auprès des chefs de direction.
À propos de PwC Canada
Chez PwC, notre raison d'être est de donner confiance au public et de résoudre des problèmes importants. Plus de 7 400 associés et employés s'emploient à fournir à une vaste clientèle des services de qualité en matière de certification, de fiscalité, de conseils et de transactions. PwC Canada est membre du réseau mondial de cabinets de PwC, qui compte plus de 250 000 personnes dans 158 pays. Pour en savoir davantage, consultez notre site Web à l'adresse : www.pwc.com/ca/fr.
© 2019 PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l., société à responsabilité limitée de l'Ontario. Tous droits réservés.
PwC s'entend du cabinet canadien, et quelquefois du réseau mondial de PwC. Chaque société membre est une entité distincte sur le plan juridique. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez notre site Web à l'adresse www.pwc.com/structure.
SOURCE PwC (PricewaterhouseCoopers)
Youann Blouin, T: 514-205-5433, Email: [email protected]; Pierre Campeau, T: 416-683-8643, Email: [email protected]
Partager cet article